Feel The Rhythm

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Feel The Rhythm
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Variations orthographiques du nom du label dans l'index :


Feel The Rhythm est l'un des huit sous-labels de Happy Music, label français indépendant.

Le label nait en 1992 de la volonté de Happy Music, sa maison mère, de créer un label purement House, en particulier pour distribuer les disques du catalogue du label américain Strictly Rhythm en France.


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Various Artists - 100% Garage
Premier disque du label, en 1992.

La première sortie, en 1992, est une compilation intitulée 100% Garage et comportant 14 titres parmi lesquels 6 sortiront en singles la même année.

Le succès arrive dès 1993 avec le titre "Show me love" de Robin S. qui va lancer la vague Garage. La même année verra la sortie de plusieurs singles des producteurs phares de cette période, comme Masters At Work, Cajmere, Dajaé...

En 1994, le raz de marée du "I like to move it" de Reel 2 Real annonce la vague Ragga House sur laquelle surfera le label pendant un temps (avec, par exemple, les groupes 2 In A Room, 740 Boyz, The Outhere Brothers...). Le label sort aussi quelques uns des plus grands "anthems" de la house des années 90 : River Ocean avec "Love & happiness", Hardrive avec "Deep inside", Armand Van Helden avec "The witch doctor", Ruffneck avec "Everybody be somebody", Lil Mo' Yin Yang avec "Reach" (titres extraits, pour l'essentiel, du catalogue de Strictly Rhythm) ainsi que quelques tubes certifiés à Ibiza comme The Original avec "I love you baby" ou Heller & Farley Project avec "Ultra flava".

Dès 1996, Feel The Rhythm se recentre sur le Garage du début tel que Sandy B. avec "Make the world go round" ou les titres de Boris Dlugosch presents Boom!. C'est pourtant Armand Van Helden et son "Funk Phenomena" qui marquera cette période, avant la déferlante "Free" d'Ultra Naté en 1997.

En 1998 la House est, dans sa version Disco, la musique la plus diffusée en club. Ce qui vaudra à Black & White Brothers leur double hit "Put your hands up (In the air)" et "Pump it up" (En réalité deux versions d'un même morceau). Les tubes "Needin' U" de David Morales ou "Music is the answer" de Danny Tenaglia alternent avec les productions plus pointues comme Ce Ce Peniston et son "Nobody else".

C'est avec deux hits que commence l'année 1999 : Soulsearcher avec "Can't get enough" et Powerhouse avec "What you need". Suivirent deux années marquées par des succès plutôt restreints à la sphère club, parmi lesquels Afro Medusa avec "Pasilda".

C'est aussi à cette période que le label commence à beaucoup calquer ses sorties sur celles de son homologue britannique Defected, avec, entre autres, Ministers De-La-Funk feat. Jocelyn Brown avec "Believe", Johnny Corporate avec "Sunday shoutin'" ou encore Loleatta Holloway avec "Dreamin'", dont la pochette reprend même le design original de Defected.

Duck Sauce 0011343.jpg
Duck Sauce - aNYway
Dernier disque sorti sur le label,
en 2010.

En 2002 sort "Shined on me" de Praise Cats, certainement un des derniers tubes du label.

De 2003 à 2005, sortiront des morceaux moins commerciaux et ayant souvent peu de retentissement.

2005 est une année charnière : face à la crise du disque, le label ralentit sérieusement la cadence de ses sorties pour mettre en avant des morceaux plus fédérateurs, en particulier des reprises (par exemple Dero avec "Dero's illusion" ou Supermode avec "Tell me why").

A partir de 2007, les sorties physiques se comptent sur les doigts d'une seule main chaque année. Le label refait véritablement parler de lui en 2008 grâce au hit Electro de Guru Josh Project : le reload "Infinity 2008".

Le marché du disque ayant du mal à trouver ses marques dans un contexte fortement changeant, le label ferme ses portes en 2010 après quelques sorties aux styles variés (De la Fidget de Crookers vs. Kid Cudi à la Disco House de Duck Sauce, en passant par l'Electro commerciale de Mike Candys & Jack Holiday).


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Nouveau logo du label

En 2013, contre toute attente, Feel The Rhythm est relancé, avec un logo modernisé et une direction artistique cohérente, à savoir Deep House & Tech House. L'engouement pour la Deep House de cette première moitié des années 2010 en est certainement la raison principale.

Les sorties sont uniquement digitales. Outre les "habitués" Milk & Sugar, ce sont les italiens de The Cube Guys qui servent de locomotive à la renaissance du label. Les singles de Ben Pearce, Nelson et Nora En Pure, entre autres, semblent de bon augure quant à la qualité de ce Feel The Rhythm 2.0.

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