Overdance!

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Variations orthographiques du nom du label dans l'index :


Overdance! est l'un des huit sous-labels de sa maison mère, le label français indépendant Happy Music. Il est destiné à l'origine à sortir les productions techno. Lancé en 1992, le label multiplie les collaborations prestigieuses : l'américain Moby pour son premier album, l'allemand Westbam ainsi que ses compilations "Mayday", le label canadien Plus 8 Records ou les italiens de Ramirez.


Westbam 0010556.jpg
Westbam - The Mayday anthem
Premier single du label, en 1992
(ici le pressage vinyle).

C'est justement l'évolution entre autres de ces derniers vers un style nettement plus commercial qui poussera le label à se scinder en deux fin 1993. En effet, cette année-là, le label verra le succès de projets résolument commerciaux tel que Le Park avec "Litchies" ou les 2 singles de Ramirez "Terapia" et "Orgasmico". Ces derniers éclipseront certaines sorties plus underground telles que Rising High Collective avec "Fever called love". Ainsi, à partir de 1994 les productions underground iront chez le nouveau label de Happy Music nommé Step 2 House Records.

Le cap est donc mis vers des productions Techno-Dance efficaces dont le second Le Park "Naked" ou Ramirez avec le son quasi Makina de "Bomba" et "Baraonda". On retrouvera aussi certains titres dance lorgnant clairement sur la house comme Alex Party avec "Alex Party" et le titre encore plus House "Don't give me your life". 1994 est aussi l'année de la première production de Rollo sur le label avec le "Hold that sucker down" sous le nom The O.T. Quartet.

1995 est marqué par deux tubes signés entre autre par Rollo : Rollo Goes Mystic avec "Love, love, love - Here I come" et Faithless avec "Salva mea (Save me)", dont le label français met en avant la version original et la version house contrairement à ses homologues étrangers qui ont plutôt misé sur le "Epic Mix".

1996 débute par le single "Children" de Robert Miles qui annonce la déferlante Dream Music comprenant notamment les singles de Nylon Moon avec "Sky Plus" ou Antico avec "Dreamer (Hoomba hoomba)". La même année, "Insomnia", le second single de Faithless, parvient doucement mais surement à s'imposer comme un anthem de cette seconde moitié de la décennie 90.

Dans la lancée, Overdance! ressort début 1997 le premier singe en mettant en avant cette fois-ci le "Epic Mix". La même année, Robert Miles sort le premier extrait de son second album "23am", premier single nommé "Freedom" et qui marquera un tournant avec un son House tournant le dos à la Dream Music.

En 1998, Storm (et son premier single éponyme) derrière lequel se cachent les mystérieux "Trancy Spacer & Spacy Trancer" s'avère être la nouvelle production du duo Jam & Spoon.

En 1999, Overdance! décroche un des rares succès Trance en France avec le titre "Pulverturm" de Niels Van Gogh. Autre numéro un club de l'année, Embargo!, avec là encore un single éponyme, marque un tournant dans l'histoire du label puisqu'en plus de définir le son caractéristique du label pour les 3 années suivantes, le duo formant le groupe va collaborer avec le label.

DJ Sammy 0019148.jpg
DJ Sammy - The boys of summer
Dernier disque du label, en 2005
(ici le maxi CD).

1999 est aussi l'année de l'envol de Mauro Picotto. L'italien, issu du des studios du label Media Records, à qui l'on doit notamment le projet Cappella, va enchaîner les singles sur le label, dont les tubes "Iguana" et "Komodo" en 2000.

En 2004, face au succès de Benny Benassi, le label sort le titre "Sex machine" de N-Gels feat. Estelle Desanges (star de films X), reprenant très exactement les éléments de "Satisfaction".

Autre succès de l'année, et avec 3 ans de retard sur tous les autres pays, DJ Sammy & Yanou explosent avec "Heaven" que l'on entendra un peu partout, y compris sur certaines radios nationales françaises, pourtant peu enclines à diffuser des sonorités électroniques. Suivront un second single de DJ Sammy ainsi que l'album associé, mais cela n'empêchera pas le label de fermer ses portes en 2005.

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