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Quel avenir pour les discothèques ?


Leto

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Quand j'étais jeune, dans les années 90, les discothèques étaient partout, c'était LE rendez-vous des vendredi et samedi soir.

Mais durant les 25/30 ans qui ont suivi, elles ont connu un lent déclin.

A voir si la crise sanitaire va les achever ou au contraire les relancer !

 

En attendant de le savoir, j'aimerai bien connaitre les raisons de leur disparition (car il y en a probablement plusieurs). Ca reste assez mystérieux pour moi. Pourquoi les jeunes (et moins jeunes) y vont moins voire plus du tout ?

 

 

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En gros, comme je vois les choses, il y a eu "migration" du grand public des discothèques vers les gros festivals.

Sans doute que ça vient du besoin de nouveautés, de nouvelles expériences.

Pour certaines discothèques, on est passé de la pure discothèque à la salle qu'on peut louer pour différents événements, dont des soirées clubbing ponctuelles.

Les gens semblent préférer un gros événement de temps en temps que des soirées tous les week-ends.

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C'est la conjonction de plusieurs évolutions :

Avant pour pouvoir écouter un titre en particulier, il fallait s'y rendre parce que cela ne passait nulle part ailleurs. Internet a tout explosé, les titres qui étaient à l'époque testé par les DJ pour les retravailler au fur et à mesure ne sont plus devenus si confidentiel que ça. 

Après il y a aussi le nivellement par le bas de la programmation des boites généralistes, de la sélection des "tendances musicales" au mec qui massacre les titres à coups d'effets sur son traktor. La dernière fois que je suis sorti, je suis ressorti au bout de 15 min pour me rabattre dans un bar dont la musique était plus acceptable.

Ceux qui sortaient pour écouter de la musique se sont rabattus vers les festivals dont le line-up correspond plus aux attentes, d'autant plus que chacun d'entre-eux vise une clientèle ciblée.

Parallèlement, la création d'appli de rencontre a contribué à la désaffection progressive de ceux qui ne sortaient que pour rencontrer.

 

Les fermetures successives dû aux mesures ont favorisé un replis. Comme tout établissement public, les mesures successives ont raboté dans une moindre mesure la clientèle qui s'est tournée vers d'autres loisirs. Maintenant on peut aussi bien faire discothèque chez soi en passant la musique qu'on adore. A condition d'avoir des voisins compréhensifs :laugh:

 

 

 

 

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Hum, inintéressant comme question, puisque une fois de plus, comme c'est le cas pour beaucoup de choses, la relativité entre en jeu.

Relatif du point de vue de la clientèle, du lieu, du DJ, du thème, de la période, de la situation géographique,etc...

 

On peut en effet constater que le nombre de club a diminué depuis une décennie, voir 2. Pour quelle raison ? Ca dépends de trop de facteurs.

Un club en region parisienne a ses causes, que n'a pas un club de Toulouse, ou encore un club Belge.

Le DJ ? Qui quand il part du club emmène avec lui une partie de son public ?

La clientèle qui vieillit ? La nouvelle qui préfère peut etre des soirées privées ou des festi ?

Le thème du club qui n'est plus d'actualité ou a du mal à "suivre"...

La période, qui a fait les glorieuses années et le succès du club, désormais passée.

Le covid, la répression policière/législative.

 

Pour répondre à Mindscape, on a, il est vrai, été frustré à plusieurs reprises, de ne pouvoir ré-entendre un track ailleurs qu'en discothèque. Mais il y en a quand meme bon nombre, qu'on pouvait entendre sur Galaxie Radio ou sur des compils de l'eqpoque (comme serious beats).

Sur le point du "nivellement par le bas", je t'assure que la pauvreté était déjà présente à l’époque. On avait tout un tas de clubs, aussi nombreux que les clubs électro, ou passait la variété, les chansons à boire ou les vieux ringard de la funk ou du disco surchauffé. Pour ceux qui ont connu, Le Number One, Le Show-Boat, Le Brasco (anciennement l'H2O) etc.

 

 

 

 

 

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Sur la région Lilloise, c'était plus facile. Malheureusement, on ne pouvait pas capter sur la côte d'opale. Il y avait des émissions de classements des meilleurs titres et quelques coups de cœur du programmateur radio. Il fallait un hit comme "Meet her at the love parade" de Da hool pour que ce soit matraqué. Sur ce titre, on était en avance de six mois par rapport aux radios nationales. Je suis d'accord sur les bouses, au même moment on avait droit au Phénoménal Club. 

L'âge d'or des clubs a été bousculé avec l'arrivée de la new-beat et de l'acid-house et pendant dix ans, de nombreux nouveaux styles sont apparus. D'un point de vue qualitatif et quantitatif, on a jamais connu un spectre aussi large même si certaines boîtes étaient toujours pauvres ou à côté de leur plaque dans leur play-list. C'était les dernières années fastes. A partir de 1997, les nouveaux styles sont devenus de plus en plus rares pour laisser la place au recyclage, le son est devenu plus soft, le rythme plus ralenti et la longueur du titre ou du remix de plus en plus court. Même si existe des exceptions via des artistes qui expérimentent de nouvelles choses, si on fait le bilan sur ces 25 dernières années, c'est de plus en plus rare. Il y a eu en quelque sorte une uniformisation qui opéré parallèlement au développement d'internet laissant les miettes à ceux qui avaient de l'audace. 

Dans les clubs généralistes, c'est pire, il n'y a plus cette vocation à faire découvrir de nouvelles choses mais à passer ce qui marche déjà via les réseaux sociaux (coucou tiktok) ou les plate-forme de streaming. 

 

 

 

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Il y a 7 heures, mindscape a dit :

Dans les clubs généralistes, c'est pire, il n'y a plus cette vocation à faire découvrir de nouvelles choses mais à passer ce qui marche déjà via les réseaux sociaux (coucou tiktok) ou les plate-forme de streaming

En gros ils font comme els radios : 0 risque...

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