Axwell Posté 10 mai 2016 Share Posté 10 mai 2016 Anohni est une artiste que l'on connaissait auparavant sous le nom d'Antony Hegarty, à la tête du groupe Antony And The Johnsons. C'est aussi la première artiste transgenre à être nommée aux Oscars pour le morceau "Manta Ray", extrait de la bande-son du documentaire Racing Extinction. Antony/Anohni a également collaboré avec de nombreux artistes sur différents projets musicaux : Björk, CocoRosie, Lou Reed, Matmos... Elle vient de sortir son premier album sous sa nouvelle identité. Il s'intitule "Hopelessness". Un peu plus électronique que les précédents, il a notamment fait parler de lui pour son clip "Drone bomb me", dans lequel apparaît Naomi Campbell. A noter que les paroles des chansons sont disponibles sur le site officiel http://anohni.com/ et traduites en plusieurs langues, dont le français. Drone bomb me 4 degrees (preview) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mindscape Posté 17 mai 2016 Share Posté 17 mai 2016 (modifié) J'adore, il tourne en boucle depuis la semaine dernière. il a été co-prodruit par des artistes de musiques électroniques très pointus (Hudson Mohawke et Oneohtrix point never) qui sont assez connus pour leur palette sonore limite hermétique. J'ai vaguement écouté les productions du premier sans m'y attarder et je n'ai toujours pas réussi à digérer le dernier album du second par sa "singularité". Autant dire que ces noms étaient autant rassurant qu'ils pouvaient aiguiser mon appréhension. Heureusement, il n'en est rien. La voix et la production électronique effectuent un intéressant mariage qui permet enfin d'entendre Antony/Anohni dans ce(s) style(s)-là tout en prolongeant ce qu'il/elle a pu faire par le passé. Je vois plutôt ça comme une évolution qu'une rupture envers ce qui a fait son succès, les diverses collaborations avec Hercules and the Love affair ou Bjork ayant quelque peu essuyé les plâtres et l'accessibilité du format pop faisant le reste. L'ensemble est assez incisif dans la première partie où il/elle pointe du doigt les dérives de l'humanité, façon crescendo jusqu'à l'effrayant "Obama" qui dresse l'envers du décors sous fond de drones et de choeurs apocalyptiques. Au délà, c'est comme s'il/elle renversait l'angle d'attaque en pointant du doigt sa propre part de responsabilité avec comme point d'orgue "Hopelessness" où elle se demande comment elle a pu engendrer de tels fils tout en se comparant à un virus. Modifié 17 mai 2016 par mindscape Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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