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Bonzai Records


floppydancer

Messages recommandés

 

 

 

 

Le label Bonzai Records est d'origine belge et entre dans la catégorie de musique trance et hardtrance.

 

3 DJ sont à l'origine du projet = yves deruyter, dj fly et franky jones.

l'histoire de bonzai a débuté en 1992.

le label bonzai faisait partie du groupe lightning record qui fut remplacé pour cause de faillite par banshee worx

pour ma part, je pense que les meilleurs bonzais sont les premiers.....comme l'eurodance, ils ont déclinés en devenant trop commercial........c'est tout pour le moment !!!!!

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Yves de Ruyter est l’un des Dj Belges qui a marqué les années 90 avec ses titres Rave City, Calling Earth, The Rebel et Feel Free. En 1992, il signe chez Bonzai Records, puis en 1998, il sort son album D-Album chez Orbit Records où l’on retrouve ses premiers tubes. L’Allemagne sera le pays où sa carrière va vraiment décoller avec 120 000 singles vendus pout ses 2 premiers titres Rave City et Calling Earth. 1997 sera l’année où l’Europe va faire un triomphe à Yves Deruyter avec le mega succès The Rebel puis suivra en 1998 Feel Free. Cette période est très propice pour les Dj et la musique électro qui commence à envahir nos ondes et charts. C’est aussi à cette période que Da Hool, Dj Allemand, fera un carton planétaire avec Meet Her At The Love Parade et il contribuera à faire que la musique électro s’installe dans notre paysage. Depuis, Yves fait son chemin en nous proposant en 2007 un excellent remix de Feel Free Vs Elektro Kids.

donc j'ai découvert bonzai car en boite de nuit, notre dj passait la sirena d'aqua contact !

voiYves Deruyter est sans doute l'un des parrains de la musique électronique en Belgique. Dj expérimenté, producteur prolifique et reconnu, Yves a accepté de nous accorder quelques instants après son set à la Sensation Black.

Clubxtrem ) Salut Yves. Peux-tu te présenter rapidement pour les gens qui ne te connaîtraient pas encore ?

YDR ) Salut, je suis Yves Deruyter. Je suis DJ et producteur. DJ depuis 22 ans maintenant, et producteur depuis 1992. J'ai fait pas mal de morceaux depuis. Mon style musical peut être "hard" ou "soft".

Clubxtrem ) Tu as commencé à mixer en 1985 dans pas mal de clubs belges. De quoi te rappelles-tu de cette période ?

YDR ) Plus grand chose maintenant. J'ai eu une vie chargée. (Rires)

Clubxtrem ) Tu te rappelles ton premier set en club ?

YDR ) (Sifflement). Mon tout premier set ? C'était il y'a longtemps. Ce dont je me souviens, c'est que je jouais des morceaux, ça je m'en rappelle (sourire). Mais *pfiou*, c'était y'a longtemps, je jouais pour le grand public. C'était différent de maintenant.

Clubxtrem ) Comment ça ? Quelles étaient les différences avec maintenant ?

YDR ) La musique ! J'ai joué pendant trois ans de la musique commerciale. Pas de la house, mais du commercial : pop-rock, new wave ... des slows aussi (il fait semblant de danser un slow).

Clubxtrem ) Comment étaient tes débuts ?

YDR ) J'ai commencé dans des petits clubs, dont l'un des plus fameux clubs d'after belge : le Globe. Et j'étais là, au Globe, et je jouais de la musique commerciale. Et la seconde date où j'ai joué, c'était de la house, et tout a changé à ce moment là. Le jour d'après, la musique commerciale a commencé à baisser dans ce club, et la house a explosé. Ensuite, tout s'est enchaîné : j'ai joué au Globe, puis au Barruci en Hollande, puis ensuite au Cherrymoon, et après Illusion...

Clubxtrem ) Tu as déjà joué dans de grands events, comme Trance Energy, Mysteryland, Sensation, May Day, Energy, Love Parade, Nature One, I Love Techno... Et j'en oublie. Quelle est la différence pour un DJ entre mixer dans un petit club ou dans ces gros events ?

YDR ) Dans les petits clubs, c'est plus intime : tu as plus de contacts avec les gens. Tout le monde se connait et discute. Dans les events, boum : t'es là pour jouer, tout le monde est là et t'écoute, c'est plus sérieux.

Les clubs, pour moi, c'est plus relaxant. Les grands événements comme Sensation Black, Qlimax, c'est aussi fun, c'est cool, mais c'est différent dans le sens où en club, tu peux te permettre plus de choses tandis que dans les grand events, c'est sérieux, tu ne peux pas déconner, tu ne peux pas boire (dit-il en attrapant un verre de vodka/redbull)... Je rigole (sourire).

Clubxtrem ) Et tu préfères mixer en club ou en events ?

YDR ) Pour moi, c'est important de pouvoir jouer, que ce soit en club ou en event. Après toutes ces années, c'est toujours une passion, et pour moi c'est important de pouvoir jouer.

YDR ) Dans les events, boum : t'es là pour jouer, tout le monde est là et t'écoute, c'est plus sérieux.

Clubxtrem ) Depuis 1992, tu es également un producteur. Tu as signé de nombreux hits mondiaux comme Animals, Rave City, The Rebel... et l'incroyable Back to Earth.

YDR ) Born Slippy.

Clubxtrem ) Oui, Born Slippy, le remix.

YDR ) Ce n'était pas un remix. Je voulais utiliser ce son, parce que c'est un de mes classiques favoris d'Underworld. Ce n'est pas comme si je voulais faire un remix, mais je voulais utiliser ce son. C'est plus un sample qu'un remix.

Clubxtrem ) Quand on regarde ta discographie, on s'aperçoit qu'il y'a énormément de hits mondiaux. Comment fais-tu pour réussir autant de hits ? Il y a un truc ? Tu as un bouton "faire un hit" dans ton studio ?

YDR ) C'est du "feeling", je travaille avec beaucoup d'autres personnes. L'idée ce n'est pas de se dire "Ok, maintenant on a un hit", mais c'est plus de se dire : "ça sonne bien".

Je pense que c'est important de ressentir ce feeling, aussi bien qu'en tant que DJ. Quand je joue, que j'achète des disques, il y a quelque chose que je ressens. Je n'ai pas toujours raison, je fais des erreurs comme tout le monde, personne n'est parfait, mais c'est un feeling que tu as. Tu fais quelque chose et hop... Et après, il y a peut-être un support de "mister God" (dit-il en levant les yeux vers le plafond). C'est difficile à expliquer. Mais si tu as un bon feeling c'est sans doute bien parti. Pour en revenir au fait de faire des hits, ce n'est pas comme si nous étions dans le studio en train de se dire "OK, maintenant on fait un hit", non. On tente plus de faire quelque chose de bon et qui nous plait : du bon son, un bon "feeling", c'est le plus important, que nous l'aimions. Je dois aussi dire que le fait d'être DJ apporte un plus à ce feeling. C'est un des bons côtés de combiner les deux aspects car, comme DJ, je sais ce que les gens attendent et comment ils réagissent, donc cela m'aide. La combinaison des 2 aspects est un vrai plus.

Clubxtrem ) Quand tu produis, tu es plutôt "matériel" ou "logiciel" ?

YDR ) On utilise de plus en plus de logiciel comme Ableton etc... Avant c'était plus analogique : synthétiseur, etc... Maintenant, ce n'est plus que des ordinateurs, il y'a tout en plugins, et "bang bang bang", on est parti.

Clubxtrem ) Avec quels logiciels travailles tu essentiellement ?

YDR ) Albeton, Logic...

Clubxtrem ) Quelles seront tes prochaines productions dont nous entendrons parler ?

YDR ) "Feel Free". C'est un de mes classiques et on en a fait une nouvelle version. C'est l'un de mes premiers disques, il y a très longtemps. On a eu beaucoup de demandes "On voudrait quelque chose de neuf", donc on a fait un remake. Ca sonne plutôt bien. Il devrait sortir dans quelques semaines. Il y a aussi mon nouvel album qui devrait sortir dans quelques mois, avec des anciens et nouveaux morceaux.

Clubxtrem ) Tu as joué en France à la soirée I Fuck New Year's Day pour Tecktonik au Metropolis avec Marco Bailey et Ghost le 29/12/2004. Envisages-tu de revenir prochainement sur Paris ?

YDR ) Il faut que tu demandes aux organisateurs.

Clubxtrem ) Quels conseils aurais-tu à donner aux jeunes artistes qui veulent commencer le mix, que ce soit pour la production ou la scène ?

YDR ) Travailler, travailler, travailler beaucoup, et croire en soi, même quand c'est dur, même quand ça paraît impossible, toujours y croire, et toujours travailler.

Clubxtrem ) Merci Yves pour cette interview. Juste avant de clôturer, tu as un petit mot pour les lecteurs de Clubxtrem ?

YDR ) A l'année prochaine.

(validé par massiveK)

Merci à Kisscool pour l'interviewci une interview de yves deruyter pris sur un site internet

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Perso, j'ai découvert Bonzaï vers 1994 avec Thunderball - Bonzaï Channel One, grâce à la compile Top Hits 94 part


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le label bonzai est d'origine belge et entre dans la catégorie de musique trance et hardtrance.

3 dj sont à l'origine du projet = yves deruyter, dj fly et franky jones.

l'histoire de bonzai a débuté en 1992.

le label bonzai faisait partie du groupe lightning record qui fut remplacé pour cause de faillite par banshee worx

pour ma part, je pense que les meilleurs bonzais sont les premiers.....comme l'eurodance, ils ont déclinés en devenant trop commercial........c'est tout pour le moment !!!!!

A ses débuts, le label était carrément hardcore ! La première signature, c'était Stockhousen, un maxi étant un projet de la grande prêtresse du hardcore, feue Liza'N' Eliaz (surnommée aussi The Queen Of Terror !), et en 92 la première année, il n'y avait encore que de ça, ils ont d'ailleurs beaucoup fait pour la notoriété du hardcore, avant la période Thunderdome & cie. C'est en 93 que le virage trance a progressivement été pris, ne trahissant parfois pas les origines hardcore, comme avec le révolutionnaire et maxi best seller du label, (un des 12" techno & trance les plus vendus au monde, d'ailleurs) The First Rebirth .

Pour moi, il y a deux périodes essentielles, la période fin 83 à 95 avec Jones & Stephenson, les premiers Yves Deruyter, Blue Alphabet, Thunderball, les Cherrymoon Trax, Axis, Hitch Hiker & Dumondt...

Et également en gros la période 97_2000 avec l'arrivée en force de M.I.K.E comme star du label et une flopée de maxis exceptionnels, plus ceux qu'il a pu produire pour Yves Deruyter, issus de D-Album puis 2001. Et l'arrivée au pouvoir de jeunes surdoués comme Laurent Veronnez (Airwave & co). Le label existe toujours sous le nom de Bonzai Music, même si son activité s'est, de façon inquiétante, fortement ralentie (quasiment rien de sorti en 2009...)

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interview Marco Bailey =

1. Tu voyages beaucoup. Quelles sont tes impressions concernant tes différents voyages, en Asie ou en Colombie par exemple ?

Ca a été génial pour moi de jouer et en Asie et en Colombie, spécialement à cause du public! Au Japon par exemple, ils ont toujours des soundsystems de tuerie, et le public est vraiment concentré sur toi et ta technique. En Colombie et au Brésil, les gens sont juste là pour faire la fête jusqu’au bout de la nuit. Faire la fête tout le temps, c’est ce qui est génial dans la vie!

2. Il y a un an, tu as créé un label à ton nom, MB Electronics. Peux-tu nous expliquer le concept derrière ce label. Quels sont les artistes phares de ce label ?

Sur ce label il y a à chaque fois une track face originale, et sur la face B, un ou des remix. C’est un label de qualité, sur lequel on retrouve des mixes d’Adam Beyer, Henrik B, Ben Sims, DJ Preach (Canada), Stanny Franssen, Redhead , Tom Hades, de moi bien sûr... & more!

3. Tu es également le manager des labels Pornographic et Session. Quels sont les prochains projets concernant ces labels?

Avec Pornographic, on essaye de donner leur chance à de nouveaux talents. Depuis trois ans, avec Cristian Varela, je dirige ce label, et il fonctionne à merveille. Le label Session est plus orienté vers des artistes dédiés qui signent l’intégralité des tracks sur une plaque. Les futurs projets sont des tracks basés sur des loops latino, des remix et quelques albums.

4. Comment perçois-tu la scène techno européenne actuelle?

Bien sûr l’Europe est le territoire de nombreux artistes de la scène techno internationale. Je pense que cette scène européenne est toujours l’une des plus importantes au monde, notamment de part les monstrueux évènement qui s’y déroule, I love Techno, Liberty One, Nature One, Time Warp etc.

5. Peux-tu te présenter et retracer brièvement ta carrière?

Ca ne date pas d’hier! Il y a 12 ans maintenant que je suis dans le circuit. Parti d’un petit club HipHop, Funk et musique généraliste, puis par la suite DJ dans d’autres petits clubs et bars, maintenant je voyage chaque semaine de part et d’autres du globe pour jouer de la Techno. Ce fut un long parcours, qui a nécessité beaucoup de travail, et qui en nécessite toujours.

6. Quels sont tes labels de référence? Sur quels labels voudrais-tu sortir une plaque?

Je n’ai pas réellement de préférence. J’ai mes propres labels, MB Electronics, Session et Pornographic, et c’est déjà beaucoup de boulot pour s’en occuper. J’ai déjà fait des sorties sur Primate, Zync, Elektrix, Tortured etc…

7. Quelle est ton opinion au sujet de la scène électronique française? Quels sont tes artistes français préférés?

La scène française? Pour moi c’est ok, le Rex reste l’un de mes clubs préférés. Du coté des artistes je ne peux pas dire que j’ai des héros. Par contre j’y ai de bons amis, qui sont également des très bons DJs comme Tonio de Paris que je connais depuis très longtemps et qui est un bon ami. Il y a aussi Laurent Garnier, doté d’excellentes qualités que nous connaissons tous. Ensuite il y a Oxia aussi, et dernier mais pas des moindres, X.D.S de Strasbourg!

8. As-tu des projets de tournée? Sortir un nouvel album? Si oui, peux-tu nous dire ou quand cela va se passer?

Pour l’album, je travaille dessus tous les jours en ce moment. Sinon pour la tournée ça aura lieu autour du mois de février prochain quand l’album sera sorti, mais je ne sais pas encore exactement quand.

9. On a remarqué que tu étais confirmé sur le line up de la I Love Techno outdoor. Tu es résident sur cet évènement. Peux-tu nous parler de ce festival?

Non je ne suis pas resident. L’organisation sait juste parfaitement ce que le mot respect veut dire et ils savent aussi qu’elle est la meilleure d’Europe. Je ne dis pas cela parce-que j’ai déjà joué sur plusieurs de leurs évènements, mais simplement parce que c’est vrai. En résumé, cette soirée c’est 40.000 personnes, avec une ambiance de feu carrément hallucinante, et tout ca dans notre «petite Belgique». Yeah Yeah!! ;o)

Je respecte aussi ces gens car ils donnent la possibilité à des talents exceptionnels tels que Cristian Varela, RedHead, ou Tom Hades de jouer. En France, la plupart du temps, les soirées c’est toujours la même chose, artistes américains et DJ français… Que dire de la Belgique ou de la Suède qui font toujours jouer les mêmes artistes… pffff!!!

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ce serait plus correct si tu citais la source de ces interviews :triste2:

nom du magazine ou du site (et lien vers le site) + la date ^^

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mea culpa ! en même temps, j'ai perdu l'habitude de faire des recherches journalistiques et documentaire.....
en tout cas, ce n'est pas moi, ni un pote qui a réalisé l'interview donc je ne peux pas le revendiquer.....
je vais essayer de retrouver l'interview sur internet et je procederais aux corrections qui s'imposent.
en fait je me suis embarqué dans une histoire plus difficile que prévu car tout le problême réside dans la recherche des sources et l'idéal serait de trouver de la documentation en dehors d'internet... (revue, magazine, archives....faut-il, en plus, contacter ou rencontrer un certain nombre de personnes !!!!?????)
quand on écrit un mémoire de droit international, les documents peuvent se trouver dans les bibliotheques ou les librairies.....alors, que concernant le label Bonzai record, la pêche à l'info est un plus compliqué (je ne pense pas que la BNF en face de Bercy me soit ici d'une grande utilité )
heureusement que des gens passionnés ou des bibles électroniques vivantes existent pour nous faire découvrir les choses ignorées par le commun des mortels !!!

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Déjà avec Internet, tu peux trouver beaucoup d'infos, de Discogs à Youtube en passant par Google, MySpace et les sites officiels, on peut trouver beaucoup d'éléments, pour peu qu'on cherche aux bons endroits et qu'on aime fouiner, vérifier, bref s'intéresser, comme pour tout en fait, et les habitudes viennent ou reviennent vite.

Pour Bonzai Music, en allant voir sur leur site, les dernières news semblentrassurantes sur la continuité de leur activité, ils continuent même à proposer la vente en ligne de supports physiques (CDM, 12" ou albums) de certains titres du catalogue datant pour certains de la période Bonzaï Records. Ils sont joignables (en théorie ! :siffle:) à http://www.bonzaimusic.com/info/contact/ Va falloir que je me repenche sérieusement sur leur cas, celà dit, car si les news ne peuvent rivaliser avec les titres d'antan, y en a certaines qui semblent valoir le coup d'oreille...

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j'etait un grand fan de bonzai de 93 a 97 ! bonzai records fait partit des meilleurs souvenirs de ma vie !! :coeur:

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Je vais t'aider un peu dans ta plantation.
Un bonzai que j'adore toujours autant et qui m'a toujours donné plein d'émotion.

Belgica Wave Party - The Wave



Je l'ai écouté une fois, sur un bateau et avec une mer déchainée. L'effet ou plutôt l'onde (Pour respecter le titre) fut garanti. :musiccouteur:
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Le célèbre label techno belge a 20 ans ! whaouuu la claque que prennent les vieux de la vieille comme moi !!!!

Bon un peu d'histoire :

Tout a commencé chez "Blitz", un disquaire belge où réside Christian Pieters (alias Dj Fly) et qui accueille régulièrement derrière ses platines Yves Deruyter, Phi Phi et Bountyhunter. En octobre 1992, cette jeune équipe sort le maxi de Stockhausen, un disque franchement expérimental pour l'époque. En moins de 2 semaines suivront 3 autres titres de Bountyhunter, Yves Deruyter et Phrenetic System qui susciteront d'emblée l'enthousiasme des dancefloors européens. Ensemble ils participent à l'édifice du son Bonzai, efficace et novateur. Un son destiné aux clubs, qui contribuent activement à la renommée du label. Les djs phares de Bonzai officient au "Cherrymoon", à "L'Extrême" et au "Carat" avant que les Allemands, conquis, leur ouvrent les portes de "Mayday", "Rave City" et de la "Love Parade".

Bien que le son Bonzai ait lorgné vers le hardcore à ses débuts, le label adoucira quelque peu son beat à la sauce transcore/hardtrance avant de se diversifier en plusieurs subdivisions comme "Bonzai Jumps" en 1994, à tendance happy-hardcore, puis "Bonzai Trance Progressive" en 1995, un son trance profond et représentatif des sonorités nouvelles de cette année.

L'année 1994 a sans nul doute constitué l'apogée musicale de Bonzai Records et de la transcore belge. On se souvient tous des hymnes de Jones & Stephenson "The First Rebirth", un son hardtrance speed et inoubliable, "Poetica" de Traxcalibur, un son sourd, puissant et homogène, "Cyber Trance" de Blue Alphabet, une trance chaleureuse et positive, "Bonzai Channel One" de Thunderball, de l'happy-core délirant et galopant, "The House Of House" de Cherrymoon Trax, une structure sonore obsedante qui a édifié le label, des titres qui ont célébré l'explosion du son européen et sur lequels ont communié des centaines de milliers de ravers !

Par la suite Bonzai c'est bien diversifié et aussi compilé ! Aujourd'hui le bonzai a cessé de grandir, la mode a bien changé, mais que de souvenirs !!! Merci.

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Invité Windstorm

Ayant eu la chance de connaître le début des années 90, il faut savoir qu'en Belgique, les clubs, les DJ's et les producteurs de labels indépendants étaient "une sorte de grande famille" et que l'un faisait "vivre" l'autre. Par exemple, dès que Bonzai sortait un titre, il était joué par un DJ tel que Yves De Ruyter (logique) et ce au Cherry Moon (logique également car De Ruyter était l'un des résidents principaux). La semaine d'après, c'était au tour d'un autre DJ de jouer ce morceau dans un autre club et de ce fait, le titre pouvait connaître très rapidement un succés; succés d'abord de club mais ensuite "commercial". Un autre point important à l'époque était l'existence d'un magazine nommé "Out Soon" qui était bien plus qu'un magazine, c'était un véritable support à tout le mouvement techno belge mais également étranger. C'est pour cela que la techno en Belgique a très vite évoluée.

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C'est vrai que out soon a bien contribuée au mouvement belge, le magazine c'est vendu a je ne sais combien de milliers d'exemplaires ! j'avais même passée une petite annonce en 98.

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Bonzai, l'histoire d'une génération de technoides ! :D

Bon, un peu d'histoire :
Tout a commencé chez "Blitz", un disquaire belge où réside Christian Pieters (alias Dj Fly) et qui accueille régulièrement derrière ses platines Yves Deruyter, Phi Phi et Bountyhunter. En octobre 1992, cette jeune équipe sort le maxi de Stockhausen, un disque franchement expérimental pour l'époque. En moins de 2 semaines suivront 3 autres titres de Bountyhunter, Yves Deruyter et Phrenetic System qui susciteront d'emblée l'enthousiasme des dancefloors européens. Ensemble ils participent à l'édifice du son Bonzai, efficace et novateur. Un son destiné aux clubs, qui contribuent activement à la renommée du label. Les djs phares de Bonzai officient au "Cherrymoon", à "L'Extrême" et au "Carat" avant que les Allemands, conquis, leur ouvrent les portes de "Mayday", "Rave City" et de la "Love Parade".
Bien que le son Bonzai ait lorgné vers le hardcore à ses débuts, le label adoucira quelque peu son beat à la sauce transcore/hardtrance avant de se diversifier en plusieurs subdivisions comme "Bonzai Jumps" en 1994, à tendance happy-hardcore, puis "Bonzai Trance Progressive" en 1995, un son trance profond et représentatif des sonorités nouvelles de cette année.
L'année 1994 a sans nul doute constitué l'apogée musicale de Bonzai Records et de la transcore belge. On se souvient tous des hymnes de Jones & Stephenson "The First Rebirth", un son hardtrance speed et inoubliable, "Poetica" de Traxcalibur, un son sourd, puissant et homogène, "Cyber Trance" de Blue Alphabet, une trance chaleureuse et positive, "Bonzai Channel One" de Thunderball, de l'happy-core délirant et galopant, "The House Of House" de Cherrymoon Trax, une structure sonore obsédante qui a édifié le label, des titres qui ont célébré l'explosion du son européen et sur lesquels ont communié des centaines de milliers de ravers !
Par la suite Bonzai c'est bien diversifié et aussi compilé ! Aujourd'hui le bonzai a cessé de grandir, la mode a bien changé, mais que de souvenirs !!! Merci.

:ok:

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On a déjà pas mal évoqué Bonzai dans un autre topic dédié évoqué par Floppy, je trouve qu'il serait pertinent de fusionner les deux pour concentrer les informations au même endroit, qui a effectivement davantage sa place dans cette partie du forum :

https://www.soundamental.org/forum/index.php?showtopic=2398

Sinon, il est intéressant de noter que malgré tous les déboires connus durant les années 2000, la branche Bonzai Progressive existe toujours, même si elle est désormais atone :

http://www.bonzaiprogressive.com/

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On a déjà pas mal évoqué Bonzai dans un autre topic dédié évoqué par Floppy, je trouve qu'il serait pertinent de fusionner les deux pour concentrer les informations au même endroit, qui a effectivement davantage sa place dans cette partie du forum :

C'est fait, merci ;)

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Avis aux fans de Bonzai Records et aux autres curieux : un documentaire a été réalisé sur l'histoire du label. J'en parle ici :

 

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sympa le reportage..ils (on) ont tous pris un coup de vieux e même si je n'accroche pas forcément aux styles musicaux qu'ils produisent, ce label reste une référence. Merci pour le lien!

 

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Un petit megamix oldschool Bonzai avec quelques magnifiques danseurs? :sournois:

 

 

Modifié par Lycanos
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Du classique ! Je dirais juste qu'il manque un feu d'artifice final à ce megamix.

 

Par contre, et cela fera contraste, si l'on cause toutes dernières nouveautés de Bonzai Progressive, cela donne ça :

 

Cortrex Thrill : Deep Infinity (2020)

https://www.youtube.com/watch?v=ExxSbQAUI6k

 

Gelios : Solar Wave (2020)

https://www.youtube.com/watch?v=kSYPrU_q8Xk

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Le 07/01/2021 à 21:48, Sangore a dit :

Les nouveautés de la semaine :

 

- Enchanted Kids : Ritual

- Theus (BR) : Existence

Ces deux titres sont plutôt sympathiques en "Easy Listening" :) 

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