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Voici un groupe que je viens de découvrir, alors que leur premier album a été édité en 2012. Trust, donc, qui n'a absolument aucun lien avec le groupe français "antisocial" !

Groupe canadien créé à l'origine entre Robert Alfons et Maya Postepski, batteuse du groupe Austra, le duo n'est plus aujourd'hui qu'un solo avec le deuxième album "Joyland".

 

"Quelque part entre une dance music brute et une new-wave glaciale, [Robert Alfons] ressuscite le son de la fin des années 1970 pour le mêler à celui de la décennie suivante, créant un univers à la croisée improbable de New Order et Haddaway." (Les Inrockuptibles)

 

Pour en savoir plus, voici un article extrait des Inrockuptibles et quelques vidéos de ce deuxième album, Joyland (2014)...

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Rescue, Mister

 

 

Capitol

 

 

 

Citation
Trust, quand la dance rencontre les abysses de la new wave

Avec ce son dance qui évoque une new-wave glaciale, Trust ne pouvait nous venir que du Grand Nord. Pour éclaircir le brouillard autour de l’univers du canadien Robert Alfons, on a discuté avec lui d’espoir, d’érotisme et de jeux vidéo.

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Au départ tandem avec Maya Postepski, batteuse du groupe Austra, Trust devient rapidement l’oeuvre d’un seul homme. Sous ce nom à ne pas confondre avec le groupe 80’s auteur d’Antisocial, le Torontois Robert Alfons dévoile une musique à l’ADN jusqu’alors inconnu.

Quelque part entre une dance music brute et une new-wave glaciale, il ressuscite le son de la fin des années 1970 pour le mêler à celui de la décennie suivante, créant un univers à la croisée improbable de New Order et Haddaway.

 

De la dance qui se frotte au côté obscur

Malgré son nom aux apparences joviales, le second album de Trust est loin de retranscrire l’ambiance de l’île aux enfants : dans Joyland, on explore un son club tâché de new wave, qui évoque plus des caves glauques que des boules à facettes. La dance s’y fait lancinante, sombre : on ne fait plus la fête pour s’amuser, mais pour oublier. Robert Alfons :

“Je suppose que j’ai toujours aimé la dance music dans laquelle on peut s’immerger. Je préfère les chansons introspectives aux morceaux festifs, celles qui explorent le côté personnel des choses et les ressentis profonds de la personne qui les écrit.”

On se demande alors si ce titre d’album n’est pas un paradoxe parfait avec l’atmosphère que délivre la musique de Trust. Mais Alfons nous explique avoir au contraire cherché, à travers les ténèbres, “à refléter un état d’esprit positif, une idée d’espoir, ce qui n’est pas nécessairement paradoxal avec le côté introspectif la musique.”
 

“Souffler le chaud et le froid”

Pour Joyland, le Canadien s’est donc posé le défi de jongler entre la glace et le feu, les spotlights et les trottoirs.

“Avec le premier album, j’ai voulu rester dans un certain état d’esprit alors qu’avec celui-ci, j’ai essayé d’expérimenter un peu plus, notamment avec ma voix. J’ai cherché à jouer sur plusieurs niveaux d’émotions, souffler le chaud et le froid. Je me suis autorisé plus de choses, j’ai essayé d’arrêter de tout contrôler.”

Ce côté froid, voire glaçant, c’est le chant qui le véhicule : la voix, grave et dure sur les couplets, aiguë sur les refrains, semble toujours emplie de désillusions et de remords. Parfois, la cadence s’accélère (Peer Pressure) et on oublie l’espace d’un instant ce goût amer pour se concentrer sur le rythme, effréné et salvateur.

Quant à la chaleur, on la retrouve dans cette ambiance suante et suave qui émane souvent des chansons. Alfons nous déclare pourtant qu’elle s’en dégage de manière spontanée, sans qu’il ne l’ait jamais recherchée :

“Ça me surprend toujours de voir à quel point les gens envisagent ma musique comme “érotique”. Mes chansons sont assez expressives, mais je ne les envisageais pas réellement comme érotiques avant de me rendre compte que c’était le cas pour beaucoup de gens ! Aujourd’hui encore, ça m’étonne toujours que ce soit l’une des premières choses qu’on dise de ma musique.”

Influences Zelda et Donkey Kong

Ce “monde joyeux” évoque aussi un autre univers : celui, éphémère et fictif, du jeu vidéo – source d’inspiration de l’album. Alfons nous explique que les chansons ont pour références “plusieurs jeux d’arcade, les premiers Zeldas, et même Donkey Kong Country”. Une autre décennie d’influence donc : celle des années 1990 et leurs excès visuels sans limites, qu’on reconnaît d’ailleurs au premier coup d’oeil dans les clips de l’artiste.

Dans l’ambiance de certains morceaux, on ressent là aussi ce côté ludique et enfantin : sur Joyland ou Rescue Mister, la voix qui force dans les aïgus jusqu’à un timbre “Donald Duck” donne bien l’impression d’être immergé dans un dessin animé, mais du type qui vire ensuite au cauchemar.

Le chant trouve alors un côté presque agressif, avec des sons retravaillés à outrance. Une façon de créer qui n’est pas sans rappeler la synthwave d’un autre groupe, lui aussi originaire de Toronto : le duo Crystal Castles, qui tire d’ailleurs son nom d’un étrange jeu vidéo d’Atari datant de 1983. Le hasard n’existe pas.

Source : http://www.lesinrocks.com/2014/08/12/musique/trust-dance-rencontre-les-abysses-new-wave-11518961/

 

 

Voici quelques clips de leur premier album "TRST" (2012)

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Dressed for space

 

 

Bulbform

 

 

Heaven

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J'ai écouté les différents titres proposés et même si la musique est plutôt intéressante, je trouve la voix assez désagréable...

Du coup le seul titre que je retiens est le premier : "Rescue, mister". Sur les autres la musique ne suffit pas à faire oublier cette voix déplaisante :P

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