Aller au contenu

Confetti's


floppydancer

Messages recommandés

Moi j'aime pas trop, c'est souvent pas du tout mélodique (trop lent et saccadé) et assez indigeste, leur succès m'étonnera toujours...

Aujourd'hui, avec le recul, ça passe mieux pour certains titres. Sinon le seul auquel j'ai accroché tout de suite est le megamix, que j'adore :

http://www.youtube.com/watch?v=r51t0fUh29A

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Pareil, je n'ai jamais vraiment aimé, ce n'est pas chez moi que Confetti's est synonyme de fête... :sournois:

Malgré tout, heureux qu'ils aient ouvert la voie à la new beat car y a eu de bonnes choses par la suite dans ce style musical.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Faire une bio, du copier coller de Wikipedia c'est bien mais remettre les choses dans leur contexte c'est mieux.

Depuis 1985 le clubbing belge crée sa propre identité. De Front 242 à Neon Judgment en passant par Public relation, la scène dance locale c'est une ambiance dark, un son typiquement belge qui posa les bases de la techno européene et dont la mutation donnera naissance à un courant éphémère : La New beat. En 1987, le clubbing explose et perdure une tradition bien ancrée depuis des générations : Faire la fête.

Pour promouvoir le club Confetti's, Serge Ramaekers et Dominique Sas travaillent sur une campagne publicitaire située à Brassschaat, près d'Anvers. Ils proposèrent à Peter Renkens, serveur du club et collectionneur d'uniformes, de devenir le visage de la campagne, mais aussi à 4 danseuses, fréquentant le club chaque week-end, de se joindre au projet. En enregistrant "the sound of C", le groupe ... Confetti's (pourquoi chercher compliqué quand on peut faire simple) était né. Dans la foulée, le tournage du clip s'effectuera dans une rue commerçante d'Anvers sous l'oeil médusé des passants : Une blague typiquement belge.

Nous sommes en 1988, si le projecteur éclaire bien le club, le groupe connait un succès qui allait bien au delà des espérances. Le groupe enchaine les tournées dans les club belges pendant que Ramaekers travaille sur d'autres titres, testées sur la scène locale assez rapidement. Puis "the sound of C" explose dans toute l'Europe l'automne mais divise la scène New-beat. D'un côté, il y a les fervents de la scène dark qui ne souhaitent pas que des producteurs véreux profitent du système et puis il y a le grand public qui découvre un son nouveau.

Si "the sound of C" était une bonne vitrine, la suite ou les thématiques explosées au fil des singles flirte avec le mauvais goût. Il y a le follow-up "C in china" (samplant au passage Jean-michel Jarre) puis "C-day" (façon scout) qui donne une orientation "vocale" qui permet au groupe de maintenir son succès auprès du grand public. Lorsque "Keep smiling" est envoyé aux radios, il est rapidement mis aux oubliettes pour son côté "trop underground" au profit d'un Megamix et d'un "Circling stars", une reprise de Jingle bells adapté à la thématique la moins évidente du groupe : la promotion de la communauté européenne. Autant dire que cela n'a rien à voir avec le courant musical des origines et ce qui explique le fait que la scène belge a tenté de mettre sous silence un courant qu'elle a crée et dont la simple évocation était associé au groupe dont le visuel était devenu trop important.

En 1991, quelques temps après la brouille avec Serge Ramaekers qui donna fin au groupe, Peter et quelques danseuses créent C-Mobility dont le single "Kozack House" passera inaperçu.

En 2008, il y a eu une prestation one-shot avec d'autres figurants à l'occasion d'une session rétro d'un autre club emblématique des années 80, le Boccaccio. J'ai vu d'autres prestations plus récentes, si quelqu'un en sait plus ...

Suite au documentaire "The sound of belgium", le réalisateur disait que Peter séjournerait dans un hôpital psychiatrique, évoquant le fait qu'il était déjà assez givré à l'époque des Confetti's. A vérifier cependant ...

J'ai écouté l'album à l'époque, j'ai trouvé ça pas mal vu que c'était assez nouveau ... il faut remettre les choses dans leur contexte, j'avais 16/17 ans et les radios locales diffusaient des nouveautés tous les week-end, la new-beat c'était quelque chose de fou dans le nord. Le clownesque cotoyait le pointu sans aucune barrière. Mais aujourd'hui lorsque j'écoute cet album, j'ai juste envie de sourire, seule la moitié des titres résiste au temps, les notes sont revues à la baisse.

- The sound of C - 8/10

- C in China - 6/10

- C Day - 6/10

- Keep smiling - 8/10

- C Countdown - 8/10

- Megamix - 8/10

- Circling stars - 5/10

- Put'M up - 6/10

- Notre premier album - 5/10

Modifié par mindscape
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Merci pour l'histoire ! :)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Raaah Confetti's c'est énorme , le nombre de parties de Baby que j'ai fait en écoutant "the sound of C " , ça a vieilli mais à l'époque c'était excellent , j'avais même acheté la K7 .

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Pareil, pas un groupe que j'apprécie particulièrement à l'exception du titre "Put m up" que j'aime beaucoup et qui est un des premiers 45 tours que j'ai acheté vers 11ans...

Leur version de "Jingle bells" est sympa aussi...

Le reste, c'est très, très, moyen!

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je connaissais les deux premiers, circling stars et put m up !

Mon préféré est aussi put'm up, mais je ne déteste pas les autres.

Le titre de 1991, je le découvre complètement, c'est encore un autre style (plus de type techno)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Posté (modifié)

Le titre de 1991 (qui au passage n'est pas un titre signé sous le nom de Confetti's) ressemble beaucoup à un autre titre de techno (techno is not dead ou un truc comme ça!!????)

Ma question est donc

Qui a copié sur l'autre ????

Modifié par floppydancer
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Mouais c'etait nouveau, ça ouvrait la voie à un nouveau style, la new beat, mais bon on a vite fait le tour après 2 ou 3 titres.

Le mégamix, ça suffit bien pour résumer le groupe :D .

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

J'aimais bien à l'époque, j'avais même acheté le 45t de "c in china". Mais quitte à réécouter, je ne m'attarde que sur le megamix qui retrace tout suffisamment :P Bon, j'ai quand même acheté le "best of" si on peut appeler ça comme ça, ou sont en plus de tous les titres de l'album les 3 suivants : put'm up, le megamix et circle star, ainsi que les extended.

Il existe aussi une version 2008 de "the sound of c" et "c day" mais toutes les nouvelles prestations sont avec d'autres figurants.

https://www.youtube.com/watch?v=eiR-_a8eGIs

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

En même temps, ils auraient eu du mal à faire sortir Peter Renkens de son hôpital psychiatrique! :D

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Fin 88- début 89, The Sound Of C était tout simplement ce que je préférais. Même si c'était une version un peu plus aboutie de Cocaïne par The Maxx des mêmes producteurs, je n'avais encore jamais entendu un truc qui tapait autant, avec une basse aussi puissante. C'est évidemment avec ça que j'ai découvert la New Beat, qui n'avait alors que difficilement connu le succès au delà du Nord du pays, par sa proximité avec la Belgique. The Sound Of C bénéficiait en plus d'un clip très fun, qui faisait bien adhérer au trip cosplay du projet piqué à Code 61. C In China, ça allait encore très bien (le clip en moins !), le megamix était très bien fait (un des premiers des Unity Mixers), mais tout ce qui est sorti après C In China ne concernait plus vraiment la sphère New Beat et se dirigeait très franchement vers le ridicule, parfois avec drôlerie comme pour Circling Stars. :P

J'excepte quand même l'ultime et bien sympa Put'm Up qui bénéficiait de l'apport de Patrick De Meyer, compositeur de Pump Up The Jam et producteur N°1 de la scène New Beat... même si en 1990, là on en avait bel et bien fini avec le style. Au final, Confetti's ça reste quand même un très très bon souvenir de la période 88-89, ce qui m'engage à oublier quelque peu ce qui mérite de l'être ! The Sound Of C a étésamplé (et remodelé pour en modifier le sens ! ;) ) dans un succès club en Allemagne de 94, ressorti en 98 : The Sound Of E de Ultra Shock.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Ce que j'aimais dans ce groupe c'etait de suivre l'evolution des 4 filles , qui ont ete remplacées au fur et à mesuire sauf 2 il me semble qui sont restées jusqu au bout ^^

Le Put'm UP , le clip donc , mettait bien avant ces nanas d'ailleurs par rapport aux autres singles ;)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Fin 88- début 89, The Sound Of C était tout simplement ce que je préférais. Même si c'était une version un peu plus aboutie de Cocaïne par The Maxx des mêmes producteurs, je n'avais encore jamais entendu un truc qui tapait autant, avec une basse aussi puissante. C'est évidemment avec ça que j'ai découvert la New Beat, qui n'avait alors que difficilement connu le succès au delà du Nord du pays, par sa proximité avec la Belgique. The Sound Of C bénéficiait en plus d'un clip très fun, qui faisait bien adhérer au trip cosplay du projet piqué à Code 61. C In China, ça allait encore très bien (le clip en moins !), le megamix était très bien fait (un des premiers des Unity Mixers), mais tout ce qui est sorti après C In China ne concernait plus vraiment la sphère New Beat et se dirigeait très franchement vers le ridicule, parfois avec drôlerie comme pour Circling Stars. :P

J'excepte quand même l'ultime et bien sympa Put'm Up qui bénéficiait de l'apport de Patrick De Meyer, compositeur de Pump Up The Jam et producteur N°1 de la scène New Beat... même si en 1990, là on en avait bel et bien fini avec le style. Au final, Confetti's ça reste quand même un très très bon souvenir de la période 88-89, ce qui m'engage à oublier quelque peu ce qui mérite de l'être ! The Sound Of C a étésamplé (et remodelé pour en modifier le sens ! ;) ) dans un succès club en Allemagne de 94, ressorti en 98 : The Sound Of E de Ultra Shock.

Je connaissais les deux titres, mais j'avoue que je n'arrive pas à faire le lien (musicalement parlant) entre les deux ... ils l'ont vraiment bien "remodelé"

il y a dans le même style CJ Bolland "the prophet" et Schocwave "the prophet" qui sont également inspirés des même sonorités ... finalement dans quel ordre ?? :ouch2:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Ce n'est pas musicalement qu'il faut chercher le lien, juste le "This Is The Sound Of C", avec le C qui devient E pour Ecstasy, référence à Rock To The Beat qui est d'ailleurs aussi samplé pour ce mot précis ! :P

Je ne sais pas si parmi nos amis belges des néerlandophones pourraient nous traduire ceci ci-dessous (merci d'avance !), c'est un des deux producteurs (Dominic Sas) racontant la genèse de The Sound Of C dans des mini-entretiens, il y a d'autres bouts d'interviews (datant d'il y a 5 ans) dont un concernant T-Spoon que je mets aussi juste en dessous :

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Ce n'est pas musicalement qu'il faut chercher le lien, juste le "This Is The Sound Of C", avec le C qui devient E pour Ecstasy, référence à Rock To The Beat qui est d'ailleurs aussi samplé pour ce mot précis ! :P

Ha bon, ça me rassure !

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Sortie du remix 2014 de "The sound of C" par X-Tof, version big roomesque classique (mais perso je deteste pas)

Et j'adore la pochette :D

Edit : ah tiens y a lui aussi

Le remix est bien plus sympa

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le premier remix est pas mal pour de la musique de 2014. le second n'est pas vraiment intéressant ... (à mon goût)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Un peu comme Jickily, je m'attendais à pire pour le premier, même si ça reste assez loin derrière les meilleurs remixes de la cuvée 2008, pas extraordinaires non plus pourtant.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je n'ai jamais fait gaffe aux danseuses, Peter prenait toute la scène !

Modifié par floppydancer
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le Muzikxpress consacré à la Story de The Sound Of C, par Serge Ramaekers himself (comme d'hab, en Anglais sous-titrable). C'est assez court et il ne parle quasiment pas des membres du groupe recrutés, donc il évoque encore moins la façon dont ça s'est terminé. Il signale toutefois que désormais il se consacre au ghost producing en faveur de DJs nouvellement arrivés sur la scène EDM.

 

 

Modifié par Moratto
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
×
×
  • Créer...