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Santigold


Axwell

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"The keepers", le nouveau clip du deuxième album de Santigold "Master of my make-believe", a été révélé aujourd'hui.

 

 

Petite revue de presse autour de l'album :

 

MAGIC RPM

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Santi White, apparue en 2008 avec un premier LP sous le nom Santogold (quelle changera pour Santigold lannée suivante), avait déjà fait forte impression dans la catégorie inclassable et rebelle. Complexité rythmique, mash-up des genres, paroles engagées, personne na compris pourquoi elle navait pas réussi à napalmer les charts. Pas assez mainstream ? Trop barrée ? Lalbum, où elle assurait presque tout haut la main, avait pourtant de quoi convaincre le plus grand nombre. Quatre ans plus tard, voici donc Master Of My Make-Believe, second LP qui souvre avec Go!, réalisé avec Karen O des Yeah Yeah Yeahs.

Toujours à rebrousse-poil, ce morceau est une mini-décharge électrique au beat effréné, qui place tout le monde en vigilance rouge pour la suite. Le titre suivant, le très beau single Disparate Youth, est un hit instantané dès la première écoute. Avec laide de Q-Tip de A Tribe Called Quest et Dave Sitek de TV On The Radio, Santigold taille un disque à la hauteur de ses intentions, avec autant de titres forts (God From The Machine, Fame ou Big Mouth) où elle façonne un beat complètement inouï avec les rois du kuduro, Buraka Som Sistema. Bien sûr, Santigold saffaire parfois à éviter la crise dhyperventilation à son auditeur en baissant le tempo sur quelques titres en fin dalbum. Ce nest pas le registre où elle excelle vraiment. Mais Master Of My Make-Believe comporte tellement de coups de pieds au cul salvateurs quon ne lui en tiendra absolument pas rigueur.

Source : http://www.magicrpm.com/artistes/santigold/a-lire/chroniques/master-of-my-make-believe

 

 

TELERAMA

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En 2008, Santigold s'appelait Santogold (Santi White de son vrai nom) et s'installait avec morgue en première ligne d'un bataillon de jeunes femmes de tête (M.I.A. au premier chef) qui donnaient du mordant au groove moderne en le lestant d'un tissu d'influences complexes et de slogans combatifs. Tout est pensé chez la New-Yorkaise de Brooklyn. Avant de se lancer, elle a étudié la topographie pop en occupant un poste de directrice artistique chez Epic et en se faisant les dents avec un groupe post-punk (Stiffed). Son premier album, Santogold, était le résultat de ces explorations intenses, un objet riche, militant, déroutant qui lui conférait dans l'instant un statut d'icône d'avant-garde.

Une éternité a passé depuis ce coup d'essai et la concurrence est sur ses talons. Santi White a tergiversé pour réaliser un disque à la hauteur de sa réputation. Ses invités sont nombreux (Q-Tip, Diplo, Switch, Karen O...), mais Master of my make-believe est un album plus ramassé, plus cohérent que le précédent. Santigold y mélange avec sophistication l'électro futuriste, le reggae-dub politisé des années Clash, les rythmes tribaux des Slits ou de Bow Wow Wow. Les textes sont incisifs, la voix ferme, émouvante, acidulée. Tout n'est pas réussi, mais Disparate Youth, Go ! ou Pirate in the water sont d'ores et déjà des tubes de notre été.

Source : http://www.telerama.fr/musiques/master-of-my-make-believe,81467.php

 

 

LES INROCKUPTIBLES

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Jamais je nécrirai une chanson pour faire un tube

Quatre ans après un premier album libre et souverain, Santigold remet sa couronne en jeu. Rencontre avec lalchimiste, au carrefour de la pop, de lelectro et de lafro-beat. Interview.

Quand on sattarde sur la pochette de lalbum on a limpression que tu lui as porté une attention particulière

Santigold : Jai vraiment voulu insister sur la pochette. Il y a toujours eu de grandes collaborations mêlant musique et arts visuels dans lhistoire du disque : Andy Warhol et le Velvet Undergound, Basquiat et Rammellzee, Keith Haring et Grace Jones Aujourdhui Kehande Wiley est un de mes peintres préférés et il navait fait le portrait dune femme. Je lai convaincu et il a peint cette magnifique toile de deux mètres sur deux à mon effigie. Quand je lai vue pour la première fois jai eu le souffle coupé. Je narrivais pas à détacher mon regard du tableau, de ses détails. Il a ensuite fallu déterminer la meilleure façon de lutiliser pour la pochette de lalbum. Jai décidé dorganiser une séance photo devant le tableau. La scénographie est un peu bizarre Jincarne trois personnages : un homme en costard cravate et deux surs jumelles en tenues sexy. Lidée était dinsister sur mon indépendance : je suis une femme et ça ne mempêche pas de garder le contrôle sur mon imagination ainsi que sur mon plan de carrière.

Cet album arrive quatre ans après le premier. Quand as-tu commencé à lécrire ?

Jai écrit les premières chansons en 2010. Après mon premier album jai passé presque deux ans en tournée dans le monde entier. Cétait enrichissant dun point de vue culturel et jai pu apprendre des choses sur moi et sur la façon de gérer ma voix. Mais cest assez long pour une tournée. Surtout pour un premier album. Jai donc ressenti le besoin de prendre du temps pour moi avant dattaquer un nouveau projet. La première chose que jai faite après la tournée a été lascension du Kilimandjaro. Jai aussi visité lEthiopie. Javais vraiment besoin de couper avec la musique. Je me suis ensuite envolée pour rejoindre Switch pour travailler sur lalbum mais je me suis rendue compte que cétait un peu trop tôt. Jétais sûre de moi. Je pensais quil nous suffirait dappliquer la même recette que pour lalbum précédent mais ces chansons devaient avoir leur propre histoire. Petit à petit, jai rencontré de nouvelles personnes qui mont permis dentrevoir une nouvelle approche. Et cest avec elles que le nouvel album a commencé à prendre forme.

Entre temps, tu as aussi perdu le o de Santogold pour devenir Santigold

Je ne me suis jamais trop étendue sur cette histoire car elle était entre les mains de la Justice. Jai été contrainte de changer mon nom. Au final jai récupéré le i de Santi qui est mon vrai prénom. Donc ça restera Santigold pour toujours.

Au croisement de toutes tes nouvelles rencontres on trouve la chanson Go où tu chantes en duo avec Karen O des Yeah Yeahs Yeahs

Cette chanson est lincarnation de ma vision de la musique. Il y a tellement de gens impliqués dans sa réalisation ! Cest un collage, une mosaïque. A lorigine il sagit dune production de Q-Tip. Il a trouvé le sample hip-hop qui tourne en boucle tout au long de la chanson et jai eu envie de rajouter une rythmique punk au milieu de tout ça. Un ami batteur est passé enregistrer la batterie et jai chanté par dessus. On a envoyé le morceau à Switch pour le mixage puis jai demandé à Nick Zinner de jouer la guitare. Le morceau était presque prêt mais jai pensé à inviter Karen pour chanter avec moi. Deux semaines après lui avoir envoyé le morceau je navais toujours pas de nouvelle. En fait sa réponse sétait perdue dans mes emails. Heureusement, il sagissait dune réponse positive donc elle a posé sa voix dans la foulée.

Avec autant dinfluences contradictoires la cohérence de lalbum nest jamais mise en danger ?

A aucun moment car depuis que je me suis lancée en solo dans laventure Santigold jai limpression que tout ce que je fais se mélange sans effort. Comme des couleurs qui déteignent sur une aquarelle.

On parlait dart visuel, ça tarrive de peindre ?

Beaucoup moins que je nai pu le faire dans le passé mais jaimerais bien trouver le temps pour my remettre sérieusement. Parfois il faut savoir choisir et cétait difficile de mener de front deux passions aussi prenantes. Jai opté pour la musique Mais je fais toujours des collages comme sur la pochette du single de Disparate Youth.

On a abordé le rapport particulier que tu entretiens avec lAfrique dans tes voyages. Cest quelque chose qui ressort encore plus sur cet album. En particulier sur le refrain de Big Mouth qui rappelle celui de la chanson Shakara de Fela Kuti

Cette chanson a été une influence, cest certain. Mais pas que celle-ci. Mon père avait beaucoup de disques de Fela et jai grandi en écoutant sa musique. Toute petite je dansais comme une folle dans le salon sur Fela Kuti. Plus récemment, jai assisté à une représentation de la comédie musicale qui lui est dédiée à Broadway. Jy suis allée sur la pointe des pieds car jétais un peu sceptique mais cest un super spectacle ! Sa musique et ses chansons maccompagnent toujours où que je sois depuis lenfance.

Justement, comment ton enfance et ton parcours personnel ont-ils influencé ta carrière de musicienne ?

Jai grandi à Philadelphie et jétais une enfant assez dispersée. Je me suis intéressée à tout un tas de disciplines sans arriver à me stabiliser. Jai fait du patinage artistique, du théâtre, des claquettes, de la danse africaine, du hockey sur gazon, de la peinture, de la guitare Je trouvais toujours de nouveaux groupes damis pour minciter à essayer de nouvelles choses. Mais je mennuyais assez rapidement et javais tout le temps besoin de trouver de nouveaux moyens dexpression. Cest quelque chose que jai gardé en moi et en grandissant les différents cercles damis que jai côtoyé ont finalement influencé la musique jécoutais et que jécoute toujours. Jai ainsi été exposée à Nina Simone, Fela et James Brown très tôt avant découter des groupes complètement différents comme les Bad Brains, The Smiths, The Cure. Jai même écouté U2 à une époqueHeureusement, jarrive à conserver les influences de chaque expérience passée pour nourrir chacun de mes projets.

Ta passion pour la musique ta même suivi à luniversité

Jai passé un diplôme de musicologie. Mes études mont permis de naviguer de la musique classique à la musique expérimentale. Jai même étudié les percussions latines et africaines. Tout ce bagage trouve son expression dans ce que je fais aujourdhui. Ca ma aussi permis de faire mes premiers pas dans le monde de la musique. Jai fait un stage dans un label puis jai été embauchée en tant quassistante dans une grosse maison de disques. Jai glissé progressivement de lautre côté du miroir. Dabord en écrivant des chansons pour les autres avant de me mettre à chanter timidement dans mon coin. Puis on a monté le groupe Stiffed avec des amis à Philadelphie. Mais quand on a commencé à rencontrer plus de succès, jétais la seule à vouloir aller encore plus haut. Cest en grande partie la raison qui a motivé mon départ et le début de ma carrière solo.

La décision de quitter Philadelphie pour tinstaller à Brooklyn sest prise à ce moment?

Philadelphie est une assez grosse ville mais elle a un plafond. On peut y atteindre une certaine forme de sommet artistique mais on se sent vite étouffé. Cest assez agréable dy cultiver son art et ses chansons sans la pression quil existe dans les grosses métropoles. Jai donc fait la navette entre les deux villes au début. Cétait une chance de pouvoir écrire et composer au calme et proposer le résultat à New-York devant des foules plus conséquentes. Mais maintenant jhabite New-York.

Tu as eu loccasion de travailler avec Amadou & Mariam à New-York. Comment sest passée votre collaboration ?

Jadore Amadou & Mariam. Jécoute leur musique depuis longtemps et jai été honorée quon moffre la possibilité de travailler avec eux. En plus Nick est un ami et il sest joint à nous pour jouer sur la chanson. Je me souviens dune soirée passée à New-York dans une chambre dhôtel minuscule. On était réunis tous les quatre. Amadou et Nick se répondait à la guitare et Mariam chantait. La chanson sécrivait delle-même et javais du mal à trouver ma place. Dhabitude quand jécris une chanson jai besoin dun ordinateur à proximité pour enregistrer mes idées au fur et à mesure. Cest mon côté geek ! Du coup je les interrompais tout le temps pour capturer chaque inspiration de peur quelle ne séchappe. Au final tout sest bien terminé. La chanson figure uniquement sur lalbum dAmadou & Mariam mais cétait enrichissant pour moi dapprendre à travailler dune autre manière.

Ton album sinscrit quand même dans la continuité du premier en mélangeant la pop à dautres courants plus avant-gardistes : une recette qui sest depuis largement démocratisée. Tu y vois la chance de conquérir un public plus large ?

Peut-être que plus de gens seront prêts pour ce disque. Jai essayé de faire un album avec plusieurs portes dentrée, dans lesprit de ce que faisaient des artistes comme Peter Gabriel ou Kate Bush. A un moment on a voulu me diriger vers des auteurs grand-public. Ca a été un désastre. Je naime pas que lon essaie de mimposer quoi que ce soit. Cétait une mauvaise expérience mais je suis maintenant certaine de ce que je ne ferai jamais. Jamais je nécrirai une chanson pour faire un tube, avec tout ce que ça implique de préméditation. Je laisse ça à dautres.

Et comment arrives-tu à trouver le juste équilibre entre ton envie dattirer un public plus large et la peur dêtre assimilée à des artistes grand-public ?

Je ne pense pas quil y ait un vrai risque car la musique que je fais ne ressemble à aucune autre. En tout cas à rien quil ne mait été donné dentendre. Bien-sûr il mest arrivé de réécouter quelques unes de mes chansons en pensant quelles étaient trop classiques. Mais avec le temps, je me suis rendue compte que quelque chose de classique à mes yeux était complètement tordu pour la plupart des gens. Donc jai arrêté de me prendre la tête avec ça !

Parfois cest le public qui a le dernier mot en transformant un artiste en chanteur populaire sans que ce lui-ci ny puisse grand chose

Dans ce cas cest plus naturel et je cautionne à cent pour cent. Pop est un terme générique qui peut désigner nimporte quel artiste qui rencontre le succès et devient populaire par la force des choses. Cest ainsi que des artistes talentueux obtiennent la notoriété quils méritent. Jaime beaucoup Adele et lémotion pure quelle dégage par sa voix. Jai également vu que Bon Iver avait obtenu une récompense lors des Grammy Awards. Ce sont des signes encourageants. Je nai rien contre la musique populaire ! Je suis même convaincue que ce que je fais reste de la pop. Je mattache juste à conserver une approche créative dans ma façon den faire.

Parmi les signes despoir on a limpression quune nouvelle scène hip-hop est en train démerger aux Etats-Unis avec des gens comme A$AP Rocky, Odd Future Quel regard portes-tu sur ce renouveau ?

A$AP Rocky cest vraiment énorme. Il y a aussi Frank Ocean ou The Weeknd du côté du RNB. Japprécie particulièrement ces deux artistes. Le hip-hop est très intéressant dans son caractère transformiste. Cest peut-être le genre qui parvient le mieux à se réinventer en ce moment. Les mecs nont pas peur dexpérimenter et de se lancer dans de nouvelles directions. Toute la face du hip-hop est en train de changer, les rappeurs entretiennent de plus en plus de rapports avec lart et la mode. Cest toujours excitant dobserver une culture en mouvement.

Source : http://www.lesinrocks.com/2012/05/10/musique/santigold-jamais-je-necrirai-une-chanson-pour-faire-un-tube-11258417/

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Je viens d'écouter l'album sur MusicMe et je le trouve pas mal. C'est pas trop mon style musical à la base (l'afrobeat notamment), mais je n'ai zappé aucun titre. Faut que je me penche sur le 1er CD... :D

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Le nouvel album de Santigold (intitulé "99 cents") est sorti il y a quelques semaines déjà, et voici un nouvel extrait :

 

 

Il existe une version interactive de ce clip, dans laquelle vous pouvez apparaître grâce à la caméra de votre ordinateur ! C’est ici : https://cantgetenoughofmyself.webcam/

 

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Il faut aussi mentionner un de ses plus gros succes, datant de 2012, que j'adore: "Disparate Youth".

 

 

Pas tres fan du nouveau titre par contre.

Modifié par Klems
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