Aller au contenu

Beach House


Axwell

Messages recommandés

 

LFW_Beach_House.png

 

 

 

Le nouvel album de Beach House, intitulé "Bloom" est sorti cette semaine.

0602527976488.jpg

 

Citation

"Le groupe dindie le plus célèbre de Baltimore est de retour après le parfait Teen Dream paru en 2010 et considéré par beaucoup comme lun des albums majeurs du début de la décennie. Qualifiés tour à tour de duo shoe gaze, witch house ou dream pop, BEACH HOUSE a avant tout su inventer son propre style, quelque part entre les ambiances cotonneuses de MAZZY STAR ou des COCTEAU TWINS et NICO. Bloom, leur 4e album studio devrait voir le groupe sinstaller définitivement comme une référence majeure de la musique indépendante auprès des médias spécialisés et culturels en général."

(Mot de l'éditeur)

 

Lazuli

 

 

Myth

 

 

Citation

Il y a toujours eu deux ans entre chacun de vos disques : cest un rythme que vous aimez ? Vous navez jamais pensé vous éloigner un peu ?

Victoria Legrand : Cest notre rythme naturel, la cadence qui nous convient, en tant quindividus. On tourne intensément, on réfléchit intensément, ça produit une grande énergie qui ne demande quà sortir ; cest sans doute ce qui explique ces albums, tous les deux ans.

Alex Scally : Nous sommes jeunes, artistiquement nous sommes continuellement excités : je pense quil ny a jamais de temps à perdre. Une année sans musique serait trop étrange pour nous.

Victoria : On a besoin de garder le contact avec la réalité, avec la réalité physique. Avec la vraie vie, palpable ; on ne peut pas disparaître dans les tréfonds de lInternet. Tu vis, tu respires, tu vois ta musique prendre forme, tu vois tes fans, cest un sentiment nécessaire, pour nous. Cest notre sang.

 

Vous avez beaucoup tourné, après la sortie de Teen Dream

On a tourné une année, voire un peu plus. Et lannée suivante, sans pause, a été consacrée à lécriture et à lenregistrement de Bloom. On la commencé en mars 2011. Cest notre vie, elle est comme ça. On tourne, puis on écrit. On prendra une pause plus tard dans notre vie. Tant que le désir est là, il est important de le suivre. Nous sommes peut-être plus sensibles que dautres à cette période de notre vie, où on a limpression de devoir et pouvoir faire les choses, et qui pourrait sarrêter pour toujours si on se mettait un peu retrait.

Alex : Et écrire de nouvelles chansons est un besoin assez naturel quand tu as passé tant de temps à jouer, sur scène, les précédents. Sécouter peut devenir lassant. Je suis quelquun dhyperactif : le lendemain de la fin de la tournée, je suis allé dans une salle de répétition pour jouer. Quest-ce que je peux faire dautre de toute façon ? Je nai pas de gamins, pas de maison, je nai rien mis à part Victoria et cette salle de répétition.

 

Pensez-vous avoir évolué, en tant que personnes ou en tant quartistes, depuis Teen Dream ?

Victoria : Je ne sais pas. Il faut du temps et du recul pour avoir la perspective nécessaire pour répondre à cette question. Je pense par exemple ne commencer à avoir du recul sur notre deuxième album que maintenant ; jen ai entendu une chanson il y a peu dans un bar, je ne lai même pas reconnue Mais cétait un sentiment très épanouissant. On commence seulement à pleinement réaliser, en donnant toutes ces interviews notamment, que ce que nous faisons est réel, depuis toutes ces années. Que lon sort des disques, que lon fait des concerts.

Alex : Ta question était de savoir si nous avons évolué depuis Teen Dream. Et je vais fanfaronner un peu en te répondant : oui, à 100%. Si tu écoutes Teen Dream et Bloom, il faut être un sacrément mauvais auditeur ou de parfaite mauvaise foi pour dire que ce sont des albums similaires ; un journaliste disant ça devrait immédiatement changer de métier. (rires) Les deux albums sont très différents, sur de multiples aspects, je pourrais tous te les détailler.

Victoria : Les gens qui écrivent sur la musique aujourdhui ne sont de toute façon souvent pas des journalistes : ce sont juste des gens qui ont une opinion. Des gens qui ont un site Internet et qui sont juste doués pour taper sur les notes dun clavier.

 

Y a-t-il quelque chose de particulier vous étant arrivé depuis Teen Dream qui aurait pu influencer lécriture de Bloom ?

Alex : La dévastation de vieillir, celle de la perte dune certaine innocence, le processus nécessaire pour la retrouver. Tu te fais baiser par tout un tas de choses, et tu dois te battre pour retrouver cette innocence ; cest une très belle bataille.

Victoria : On donne toujours beaucoup, mais il faut savoir reprendre un peu. Il faut trouver un équilibre. Il ne faut pas trop se dévoiler, trop donner, car la magie disparaît. Pour nous, la culture de lInternet est uniquement basée sur le don : les artistes sont supposés donner toujours plus, mais dune manière obligée, non sincère. Nous sommes heureux de beaucoup donner, mais cette ère na plus de limites. Chacun doit réfléchir précisément à la manière dont les choses se passent.

Alex : On essaie aussi de récupérer notre image. Avec Teen Dream, lInternet est devenu dingue, et il a fini par faire de nous une sorte de poster garçon-fille, et pas grand-chose de plus : nous ne sommes pas ça, nous ne sommes pas un groupe indé débile, et on essaie de le faire comprendre à nouveau à tout le monde.

 

Comment vous décririez-vous, alors ?

Nous ne sommes pas deux coupes de cheveux, deux tenues impeccables, appuyés contre un mur pour la photo, souriant pour Urban Outfitters. Ce serait affreusement pathétique. Nous sommes des individus à part entière. On fait ce quon veut faire depuis nos débuts, on nessaie pas de suivre un quelconque mouvement ou une quelconque mode, on nessaie pas de faire partie dune culture codifiée. Nous sommes au-delà de tout ça. Et nous ne voulons même pas, dailleurs, être vus comme des individus : on veut simplement que les gens écoutent notre musique. On ne veut pas devenir des célébrités, on veut juste être des artistes.

 

Le succès de Teen Dream a été difficile à vivre, pour vous ?

Victoria : Le disque a eu plus de succès que les précédents, certes. Mais pas tant que ça : juste suffisamment pour nous faire prendre conscience des choix qui nous revenaient du fait de ce petit succès, et des erreurs quon pouvait faire. On a choisi de se fermer à pas mal de ces choses. Avoir des offres importantes pour des shows très étranges et très privés, par exemple. Des entreprises qui te demandent dutiliser ton image pour se crédibiliser. On a choisi de faire les choses à lenvers, en restant en contrôle. Les photos que tu prends, limage que tu donnes par exemple, cest quelque chose qui nous appartient.

Alex : On protège notre identité, on veut que les gens ne pensent quà la musique, pas à la hype, pas à limage, pas à tout ce quil y a autour.

Victoria : Cest vraiment quelque chose de culturel. Ca tient à Beach House, à ce que nous sommes, Alex et Victoria, à la responsabilité que nous ressentons vis-à-vis de nos fans. Nous avons énormément réfléchi à ça, car toutes ces choses sentremêlent : nous faisons de la musique, mais nous sommes aussi des individus, qui ont des coupes de cheveux et qui portent des vêtements. Nous sommes sensibles, nous sentons les choses, nous sommes conscient de la manière dont on peut affecter les gens. Et dans cette époque, dans cette culture, je crois quil nest pas si commun pour des artistes de réfléchir à la manière dont tu affectes dautres gens.

 

Ce sentiment de responsabilité vis-à-vis de vos fans est important, pour vous ?

Alex : Absolument. Nous mettons énormément dénergie dans nos concerts. Et cest sans doute la chose quon préfère : cest à ce moment précis que les choses peuvent arriver, quon peut se connecter directement au gens, que toutes les conneries qui entourent la musique peuvent disparaître. Nous respectons immensément nos fans, ceux qui nous aiment, qui comprennent ce que nous sommes et faisons. On ferait tout pour eux : ils font notre vie, nous existons grâce à eux. On essaie de jouer dans des salles modestes, parce quon refuse les concerts sans vie. On essaie de faire de beaux disques, de beaux packaging, que les gens aiment, avec lesquels ils vivent.

Victoria : Créer et donner, faire que les choses soient spéciales pour les gens est leffort de notre vie. Le problème est que la culture actuelle fait que tous ces efforts sont brouillés, étouffé par le bruit quil y a autour.

Alex : Toute léconomie de lInternet, la manière dont les gens gagnent leur pain est basée sur des pages vues, sur des mini-scoops. Comme toujours, largent est le problème. Et tout ce truc, ce fonctionnement de lInternet, est pour nous un diable absolu. Tout ce qui a été annoncé à propos de Bloom la été avant même que nous le décidions, par des sites qui voulaient être les premiers à sortir linformation, mais qui nous lont littéralement volée. Le disque a leaké huit semaines avant sa sortie. Il est déjà chroniqué partout, avant même quon ne sorte un communiqué officiel On devrait arrêter de parler de lInternet, ça me rend dingue.

 

Vous avez beaucoup écrit pendant la tournée, ce qui nest pas forcément habituel

Certaines de nos idées nous sont venues pendant la tournée, nous les avons ensuite développées à Baltimore. Tourner est une grande source dinspiration, pour nous. On y trouve des idées daccords, les premiers embryons de chansons, des thèmes pour les textes, pendant le soundcheck ou backstage. Mais nous avons besoin de nous poser pour développer tout ça : il nous faut des jours et des jours pour avoir un morceau fini. La tournée est une sorte déruption, pendant laquelle la formulation des chansons naît.

 

Ecrire en tournée donne plus de spontanéité à vos morceaux ?

Oui, sans doute. Cette étincelle de départ, si elle est naturelle, dure pour toujours. On ne sassied jamais pour écrire en se disant Bon, ok, quest ce quon fait ? Les choses doivent venir delles-mêmes, ou elles ne viennent pas.

 

En général, de quel genre dexpérience, démotion, détat desprit avez-vous besoin, pour écrire ?

Victoria : Je crois que cest plus une question dénergie. Je ne crois pas quon ait besoin dêtre malheureux pour écrire ou créer toute forme dart. Il faut une force. Il faut cette énergie, et une certaine ouverture : quand les deux se conjuguent, les choses viennent delles-mêmes. Cest mon cas : je peux passer des semaines, des mois sans sortir quoi que ce soit, puis soudainement je sens ce truc, un bout de phrase arrive, je touche le clavier et une série daccord vient, et linspiration est là. Cest un processus un peu magique, mais cest aussi du travail. Il faut beaucoup travailler sur cette magie pour conserver cette manière instinctive de faire, ces étincelles. Comment maintenir cette spontanéité, comment la faire briller ? Je crois que, dans notre évolution, nous sommes devenus meilleurs sur ce point. Tout comme nous sommes devenus de meilleurs auditeurs, de meilleurs musiciens, de meilleurs chanteurs : si on travaille constamment, on saméliore forcément avec le temps. Mais lintuition reste notre meilleur ami. Lesprit ou la raison peuvent-être lennemi, mais lintuition est un allié. Quand nous travaillons sur une chanson, avec Alex, les choses doivent être naturelles. On ne réfléchit pas individuellement ou à deux à ce que signifie pour nous ce que nous sommes en train de faire.

Alex : Cest étonnant, parce que nous travaillons à lintuition, mais ça ne veut pas dire quon na pas didée de ce que lon veut faire, de là où on veut mener les choses. Et cest de plus en plus vrai avec lâge. Nous ne sommes pas satisfaits des chansons, même si elles sont simples, tant quelles nont pas, en elle, une certaine immensité. Elles doivent signifier quelque chose, aller quelque part. On en parle pas, mais on va vers ça.

 

Vous sentez une grande responsabilité envers vos fans, mais on sent aussi une grande responsabilité envers vous-même, votre musique

Victoria : Oui, on veut aussi aller quelque part. Quand nous jouons sur scène, nous ne sommes pas des robots, nous voulons que nos fans soient contents, mais on veut aussi prendre un maximum de plaisir. Tourner nest pas un enfermement, au contraire : cest vivre.

Alex : Il y a évidemment des moments noirs, pendant une longue tournée. Mais cest un processus qui nous énergise, qui nous rajeunit éternellement. On apprend toujours des tonnes de choses, sur la route. On apprend comment jouer, évidemment, on apprend où on se trouve, on apprend où on veut aller dans lavenir. On apprend lun sur lautre. Tourner est extrêmement sous-estimé. On ne peut pas leaker un concert (rires) Rien ne peut remplacer lémotion dun concert, pour les gens comme pour nous. Quand tu joues un bon concert, tu peux avoir limpression de pénétrer lâme des gens, de la foule, tu peux avoir limpression dêtre intégré à tes chansons, tu peux découvrir des émotions que tu navais jamais ressenties auparavant. Ca peut être lexpérience la plus éclairante dune vie. Cest épuisant, mais excitant. Même les moments sombres nous inspirent. On apprend avec le temps quon sen sort. Et il nexiste pas de lumière sil ny a pas dobscurité.

Victoria : Rien de bon narrive facilement, vraiment. Des choses instantanées peuvent arriver, mais si tu veux faire quelque chose dhonnête et de vrai, cest dur et exigeant. Nous allons bientôt reprendre la route, je suis certain que les premiers concerts vont être très durs, quon aura du mal à nous satisfaire nous-mêmes, quon aura limpression que le public ny est pas, on voudra tout laisser tomber. Puis ça ira mieux Et ce ne sera pas forcément vrai. Tu te demandes Quest ce qui ne va pas ?, puis tu te rends compte que tu tes posé la question 800 fois, alors que les choses allaient plutôt bien.

Alex : Il faut également dire que nous ne prenons jamais les choses pour argent comptant. Nous sommes très reconnaissants pour tout ce qui nous arrive. Et cest aussi la raison pour laquelle nous nous sommes mis, à ce point, à détester lInternet : cet amour que nous ressentons, cette gratitude que nous avons, nous ne les y voyons nulle part. LInternet est le lieu le plus laid du monde. www.laid.com. (rires) LInternet pourrait être quelque chose de génial si on y trouait aussi de lintelligence : sil y en a, montrez la moi, je ne lai pour ma part jamais trouvée.

 

On trouve autre chose, depuis quelques mois, sur lInternet : des tonnes et des tonnes de groupes qui essaient ou semble essayer de sonner comme Beach House Vous avez limpression davoir lancé un courant ?

Victoria : Je ne sais pas, nous vivons tellement dans notre bulle que si cest le cas, nous ne nous en rendons pas compte. Et nous manquons de perspective sur ce qui se passe autour de nous.

 

Quelle idée est à la base de Bloom ?

Les idées les plus larges commencent toujours par des idées minuscules. Ca a toujours été le cas pour nous : nos chansons débutent toujours par des éléments minuscules, que lon développe ensuite. On suit les idées initiales, puis on se retrouve avec cinq chansons. Et ces cinq chansons te donnent une première indication de ce que sera lalbum, de sa tonalité, de son humeur, de sa couleur. Il suffit de suivre, pas à pas, le chemin initial. Il arrive quon puisse entrevoir, en commençant lécriture dun morceau, la forme quil aura au final ; mais les choses changent en permanence, en cours de travail. On passe dune chanson à lautre, on en laisse de côté un moment pour y revenir plus tard, avec un regard différent.

Alex : Cest étonnant comme en suivant son intuition, on finit effectivement avec 10 chansons. Et cest en écoutant ces dix chansons quon comprend, plus clairement, le chemin quon a pris, inconsciemment. Cest un moment intéressant : linstant où la direction que tu as prise devient claire comme du cristal, a posteriori, à tes yeux. Pour Bloom, je crois sincèrement que nous cherchions ce que je te disais tout à lheure : une forme dimmensité. Si tu écoutes Teen Dream, les chansons sont en fait assez simples. Sur le plan du son, on peut peut-être considérer quil y a un lien entre Teen Dream et Bloom, mais les motifs des morceaux de Teen Dream sont beaucoup plus simples que ceux des chansons de Bloom ; couplet, refrain, une idée, cest tout. On ne la réalisé que plus tard, mais les structures des chansons de Bloom sont plus alambiquées. Elles commencent souvent par une sorte de question, elles se terminent généralement par une grande réponse. Elles commencent petitement, mais suivent un crescendo massif. Elles sont comme une narration, un voyage, certaines de ses chansons suivent le schéma traditionnel couplet-refrain, mais dautres ont un songwriting beaucoup plus tordu. Nous avons sans doute voulu nous éloigner un peu de notre écriture traditionnelle, classique. Mais encore une fois, je ne men rends compte qua posteriori : les artistes ne doivent pas réfléchir, mais faire les choses, et cest ensuite, en répondant à ces questions par exemple, quon se rend compte de ce qui sest déroulé, de la forme quont prises les choses.

Victoria : Je crois que lidée de voyage est sans doute la plus importante

Alex : Oui, et elle vaut pour les chansons comme pour lalbum en tant que tout : il doit être un voyage. Cest quelque chose qui manquait dans nos chansons, et je crois que cest quelque chose qui nous manquait en général, dans le monde. Des histoires.

Victoria : Nous avons aussi discuté de notre volonté de nous rapprocher des gens. Et je crois que Bloom est plus physique que Teen Dream. Il a plus de corps, il est plus puissant.

 

Etiez-vous conscient de prendre des risques, avec votre écriture ?

Alex : Il y a toujours un risque, quels que soient les choix. Mais nous ne nous posons jamais la question, car nous avons de la chance : nous faisons ce que nous avons envie de faire, et les gens ont lair daimer ça.

Victoria : Lidée de risque est variable. Je suis artiste aujourdhui, ça ne me pose pas de problème, mais peut-être que je naurai aucune envie, dans cinq ans, doffrir quoi que ce soit au monde, parce que je ne voudrai plus rien révéler, je ne voudrai plus rien offrir à la critique, parce que jaurai limpression de me faire violer. Le risque, éventuellement, est là.

 

Vous parler dun voyage : à quel type de voyage pensez-vous ?

Victoria : Cest ton voyage, ton propre voyage. Une fois lalbum sorti, il ne nous appartient plus. Ton travail, à la rigueur, est dexpliquer le trajet qui tu suivras en écoutant Bloom. Mais je ne le lirai pas sur lInternet ! (rires)

 

Et ce titre, Bloom ? Un bouton finit par fleurir, mais la fleur finit par mourir : la mort fait aussi partie de ce voyage ?

Alex : Je suis content que tu mentionnes cette idée de mort Jai peur que la plupart des gens ne pensent quà la belle fleur colorée en entendant ce titre, Bloom. Et ce nest pas ça. Et oui, jespère que les gens penseront aussi à ça, à la mort. Lexpérience intégrale dune fleur : cest un bouton, il éclot, elle fane, elle renaît, elle meurt.

Victoria : Un mot ne se réfère pas quà lobjet quil décrit, mais à tout ce qui tourne autour ; parfois des énergies négatives insoupçonnées a priori Cest comme le titre dun tableau : il peut évoquer limage, il peut évoquer beaucoup dautres choses, à chacun de saisir le message quil veut.

 

Vous vouliez faire de Bloom un album à part entière : cest aussi un moyen, pour vous, daller contre cette culture de lInternet, du fractionnement, que vous détestez ?

Alex : Complètement. Nous aimons tous les deux lexpérience de lécoute dun album, les albums sont, historiquement, les choses qui nous ont le plus touchés : cest ce que nous voulons encourager. Nous naimons pas les MP3, cette habitude du découpage, la culture de la vitesse : cest de la merde, et nous voulons nous battre.

Source : Les Inrockuptibles - http://www.lesinrocks.com/2012/05/10/musique/beach-house-album-en-ecoute-en-avant-premiere-et-interview-11257891/

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Ajout de 2 nouveaux pressages à la discographie du groupe sur le site ^^

==> Discographie.png

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le clip du titre "Wishes" a été dévoilé aujourd'hui.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
×
×
  • Créer...