Aller au contenu

Soap&Skin


Axwell

Messages recommandés

 

LFW_Soap&Skin.png

 

 

 

41%2BdHmPhNIL._SL500_AA300_.jpg

 

Artiste autrichienne, Soap&Skin (littéralement "Savon et Peau" !) vient de sortir son deuxième album intitulé "Narrow".

Pas forcément facile d'accès, ce disque doit se laisser apprivoiser. Une architecture musicale étonnante, audacieuse, mélangeant instrumentation classique (essentiellement le piano), voix mélancolique et petites incartades électro glaciales... L'ensemble peut surprendre, tout comme la reprise de "Voyage Voyage", à 1000 lieues de l'original.

Personnellement, je me laisse séduire et j'apprécie de plus en plus l'univers de cette artiste singulière. :happy:

 

Extrait du premier album "Lovetune for Vacuum"

 

 

Extrait du deuxième album "Narrow" : Deathmental

 

 

Citation

Narrow, deuxième (mini) album de l'Autrichienne Anja Plaschg - Soap & Skin, c'est elle -, est un disque de deuil. Celui de son père, subitement et prématurément décédé en juillet 2009. A l'époque, la ténébreuse jeune fille de tout juste 19 ans et au solide bagage musical (piano et violon classique) venait de sortir Lovetune for vacuum, envoûtant recueil de sombres mélopées aux titres évocateurs : Marche funèbre, Thanatos... Autant dire que Narrow s'inscrit dans son parfait prolongement. Ce qui ne signifie pas, comme on aurait pu le redouter, qu'il est redondant.

Est-ce parce que la cause de son chagrin est identifiée que le chant d'Anja semble y gagner en émotion et en intensité ? On retrouve bien ces intonations gutturales et mélodramatiques qui évoquent toujours une Nico en moins distanciée, mais au service cette fois de mélodies plus chaleureuses, plus ­incarnées. De Vater, chanté en allemand, somptueuse in­cantation au piano à son père dispa­ru, au plus angoissant électro-rock industriel de Deahtmetal (aux accents de Fever Ray), Plaschg traduit en musique le désarroi face à la perte d'un être cher dans tous ses états. Rage, peine, douceur et tentative d'apaisement. Wonder est une magnifique supplique, appuyée par des cordes et un choeur délicat ; Boat turns towards the port, un poignant cri de douleur. Et Voyage, voyage, reprise décharnée et au ralenti du tube de Desireless, ne prête pas un instant à sourire. Anja Plaschg ne pose pas, ne fait pas semblant. Et si elle nous offrait l'alternative bienvenue au spleen policé et surmédiatisé de Lana Del Rey ?

Source : Télérama

http://www.telerama.fr/musiques/narrow,77670.php

 

 

Citation

Voici le deuxième album de Soap and Skin, emmené par la jeune chanteuse autrichienne Anja Plaschg, qui aura 22 ans en avril prochain et qui montre une incroyable maturité.

Encore un matin où je suis franchement heureux de me lever pour faire partager un disque à la fois ambitieux, envoutant et bouleversant.

"Vater" est une chanson de douleur, et de rédemption à la fois qui a pris un an à sécrire. Anja accrochée à son piano quelle fréquente depuis lâge de six ans chante une prière à ladresse de son père disparu en 2009. Du recueillement, au besoin dexorciser la peine, la voix griffée, Anja danse avec son fantôme qui la caresse comme un courant dair, souffle de vie sur son piano qui semble se fondre dans le romantisme noir dun Sergueï Rachmaninov.

Anja Plaschg a grandi dans un petit village de Styrie où ses parents élevaient des porcs charcutiers. Elle sévade avec son piano, puis avec le violon, enfin avec la peinture. Elle sort son premier album qui la révèle au public autrichien, mais elle revient toujours auprès de ses parents, et découvre deux jours avant la disparition accidentelle de son père quelle réalise pour lui une partie de son rêve secret. Cest un cri de douleur.

Le nom dartiste quelle choisit Soap and skin, littéralement « savon et peau » est à la mesure de la complexité de cette artiste en équilibre constant entre pop mélancolique et paysages sonores tourmenté de lexplorateur électronique Aphex Twin. Mais même lorsquelle sattaque au tube des années top 50 de Desirless, elle fait uvre de transcendance.

Lalbum de soap and skin sintitule "Narrow". Il est lexacte illustration dun moment entre souffrance et résilience. La plus belle façon déliminer la mort en restant en vie.

Didier Varrod

Source : France Inter

http://www.franceinter.fr/emission-encore-un-matin-soap-skin

 

 

Citation

Soap & Skin, la chair de poule

Par PHILIPPE BROCHEN

La pianiste autrichienne Anja Plaschg, 21 ans, sort un deuxième album folk d'une beauté glaçante.

Du haut de ses 21 ans, Anja Plaschg, alias Soap & Skin (savon et peau, en français), en impose comme une vétérante. Pour être sincère, on est totalement bluffé à l'écoute de ses compositions tantôt tendues et glaçantes, tantôt d'une mélancolie abyssale dont on peine à se défaire tant leur intensité émotionnelle est puissante. Une sorte de dramaturgie musicale rarement croisée.

En 2009, l'Autrichienne avait livré un premier album, Lovetune for Vacuum, impressionnant de maîtrise musicale et d'autorité dans le chant. L'influence de ses auteurs tutélaires classiques Schumann, Rachmaninov, Chopin était manifeste dans ses compositions et son jeu de piano constellé de légères sonorités electro bidouillées sur ordi. C'est du reste ainsi qu'elle avait défendu seule ses chansons sur scène et avait emporté l'adhésion de ses auditeurs, bluffés par la maturité de leur pourtant très jeune locutrice.

Toutes ces qualités se retrouvent dans Narrow, le deuxième essai de la jolie germanique. Solennelle et lyrique, voire martiale, Anja Plaschg imprime son empreinte pesante dans ses compositions, à l'image de ce Vater, morceau inaugural chanté en allemand et qui s'adresse au père de l'auteure, décédé en juillet 2009. Interprétée au piano, cette chanson se dévoile tout d'abord sous un jour mélancolique puis prend une dimension dramatique, colérique et menaçante sur un mode symphonique (cordes). Une pure merveille de chant dramatique. Intense et tendu.

Le deuxième titre a tout pour effrayer: c'est une reprise du tube français disco Voyage, voyage livré par Desireless en 1987. Nouvelle preuve de son savoir-faire et de son inventivité, Anja Plaschg tire de cette horreur une lecture spleenienne très convaincante.

Gothique entre tous, le morceau Deathmental, qui débute sur un mode trip-hop claudiquant, peint une toile morbide où la voix, en mode mi-lamento mi-sorcier, a le tranchant d'une lame.

Le mélancolique Cradlesong précède Wonder, sorte de blues blanc, dont l'épure est à chialer de beauté. Il y a du Tom Waits chez Anja Plaschg.

A l'issue de vingt-neuf minutes d'écoute qui déroulent huit morceaux, le constat est sans appel: il n'y a pas un morceau à jeter ni même faible sur ce Narrow plus que vivement recommandé. Les chanceux qui participeront à la collection hiver de l'excellent festival malouin de la Route du rock pourront écouter l'Autrichienne se produire en solo dans une chapelle dimanche en fin d'après-midi.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

L'ayant découvert sur "The devil's walk" d'Apparat (sorti il y a quelques mois), je vais creuser un peu ...

Voici Goodbye .

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

L'ayant découvert sur "The devil's walk" d'Apparat (sorti il y a quelques mois), je vais creuser un peu ...

Voici Goodbye .

Tiens, j'ignorais qu'elle était intervenue dans ce projet. Merci pour l'info ! :D

Par ailleurs, je réécoute l'album "Narrow" avec toujours plus de plaisir à chaque fois. Il y a quelque chose d'énigmatique dans ce disque qui me plait vraiment. Je plonge tête la première. :happy:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il existe vraiment des choses surprenantes! Par acquis de conscience, j'ai fini par écouter tout ceci, mais ce n'est vraiment pas DU TOUT le genre de la maison :P

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Soap&Skin : le feu sacré

L’Autrichienne Soap&Skin doit rigoler quand elle se brûle. Ça tombe bien, sous la glace de son nouvel album gronde le feu sacré.

Sur son deuxième album, la jeune Autrichienne Anja Plaschg, alias Soap&Skin, reprend Voyage voyage de Desireless. Respect. Pas pour l’original, mais pour la reprise. Parce que Voyage voyage, Soap&Skin la fait voyager voyager : dérobée au dance-floor synthétoc des années 80, les deux jambes cassées, habillée d’un piano et de violons, et déposée sur la banquise – dramatique, exsangue et sublime.

La chanson de Desireless, on aimait bien l’entendre à la télé ou à la radio, pour trois minutes de nostalgie passagère. La version de Soap&Skin, chantée en français accent teuton (“voyache, voyache”) mais sans ironie post-machin, est déjà une amie éternelle. “Au-dessus des kapitâles, des idées fatââles…”

Anja Plaschg est une jeune (21 ans) femme fatale, fille cachée de Nico et Leonard Cohen, qui aurait été élevée au fond de la Forêt-Noire par la sorcière Diamanda Galás. En vrai, Anja est née dans un petit village d’Autriche, où ses parents élevaient des bêtes. Elle commence à apprendre le piano à l’âge de 7 ans et écrit sa première composition à 14, pour piano et deux violons. “C’est la période où j’ai commencé à me confronter à la petite société du village. Je n’étais pas timide, plutôt le contraire : vénère contre tout le monde, en confrontation. La musique me permettait d’échapper à ces relations sociales contraintes.”

Anja aux mains d’argent, adolescente inadaptée, comme dans un vieux film de Tim Burton. Elle sort ses premières chansons en 2008-2009. Les vampires sont alors tendance. Accoutrée gothique sous sa “coiffure de peur” (c’est elle qui le dit), avec ses chansons violentes et romantiques, la spectrale Soap&Skin fait son petit effet – chaud effroi. Pour son deuxième album, Anja a changé de coiffure – et on découvre aussi en l’interviewant qu’elle est très belle, même les yeux baissés, façon Scarlett Johansson sans glamour, moins vamp que vampire.

Ce deuxième album est né d’un drame personnel : la mort de son père, tué en 2009 dans un accident de vélo – comme Nico une vingtaine d’années plus tôt. Ce qui explique la récurrence de vélos cassés, comme des fantômes de vélos, dans l’univers visuel de Soap&Skin. Vater, la terrible première chanson de Narrow (et la seule chantée en allemand), est directement adressée à son père. “Tout l’album est teinté par la mort de mon père. Avant, j’aurais dit que la musique me sauvait, me protégeait. Mais là, pendant le deuil, j’ai découvert que la musique n’aidait pas. Ça m’a pris un an pour pouvoir enregistrer Vater, et envisager de refaire un disque.”

Anja a enregistré son album seule, dans son home-studio de Vienne. “Y compris les violons, sample après sample. Pour la chorale du morceau Wonder, j’ai demandé à mes amis de m’envoyer des pistes de chant par mail. Pendant un enregistrement, je préfère être seule, en dehors de toute sociabilité. L’émotion est plus juste quand je suis seule.” Paradoxe : ce deuxième album endeuillé est moins solitaire et douloureux que le premier.

Plus subtil, plus doux, plus languide, moins hurlé, moins hostile. Même pas peur, mais envie d’écouter en boucle Cradlesong, Wonder et Lost, ballades brise-glace qu’auraient pu chanter Leonard Cohen, Nick Cave ou Cat Power. Quelques mois après le renversant premier album de la Finlandaise Mirel Wagner, une autre chanteuse des abysses atteint un sommet.

Concert : le 17 avril à Paris (Trabendo)

Source : Les Inrockuptibles

http://www.lesinrocks.com/musique/musique-article/t/78882/date/2012-03-01/article/soapskin-le-feu-sacre-1/

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

J'ai écouté deux fois, difficile de donner mes premières impressions. Ce qui est sur c'est que j'ai du mal avec le premier titre (moi et le chant allemand, ça fait deux) et que Deathmental tranche avec le reste mais de là à faire le lien avec Aphex twin, je dirais que le raccourci est trop facile. J'opterais pour Leila, clavier de Bjork, ayant également sorti des albums solo.

Modifié par mindscape
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Soap & Skin est en ce moment-même en concert au Trabendo, à Paris. L'occasion pour Next de donner sa critique (élogieuse) de l'album.

Soap & Skin, à même la peau

Par PHILIPPE BROCHEN

L’Autrichienne de 22 ans Anja Plaschg, alias Soap & Skin, livre «Narrow», deuxième album intense et vénéneux.

Quand elle ne fabrique pas des chocolats de sorcière dans son antre viennois (lire recette ci-dessous), la belle et trouble Anja Plaschg joue du piano, du violon, chante (quasi exclusivement en anglais). Et, du haut de ses 22 ans, avec ses ballades écorchées, ses textes cramés et son nom de plume de Soap & Skin (savon et peau), l’Autrichienne en impose comme une pro à la redresse.

Difficile de ne pas être bluffé à l’écoute de ce répertoire tantôt tendu et glaçant, tantôt d’une mélancolie abyssale, dont on peine à se défaire tant l’intensité émotionnelle en est sensible. Une sorte de dramaturgie musicale rarement croisée depuis Nico, avec laquelle elle ne partage pas que la germanité.

Cousu main. En 2009, Anja Plaschg, qui a grandi dans la campagne autrichienne, fille de parents éleveurs de porcs, avait livré un premier album réfrigérant, Lovetune for Vacuum, saisissant de maîtrise musicale et d’autorité dans le chant. L’influence de ses auteurs tutélaires classiques - Schumann, Schubert, Rachmaninov, Chopin - était manifeste dans la composition et le jeu de piano, brouillé de légères sonorités electro bidouillées sur ordinateur. C’est en solo qu’elle avait défendu ses chansons sur scène, il y a trois ans, et avait emporté l’adhésion d’auditeurs épatés par la maturité de leur si jeune interlocutrice qui a étudié le piano de 7 à 16 ans, mais jamais pris de cours de chant. «A 14 ans, j’ai intégré une école d’art, puis l’université d’art à 16 ans. A cette époque, j’ai caressé l’idée d’intégrer le conservatoire pour devenir pianiste classique, se rappelle Anja Plaschg. Heureusement que je n’en ai rien fait. Car poursuivre dans les arts plastiques m’a convaincue du fait que je ne voulais pas en faire ma vie. Et que je désirais faire de la musique… mais certainement pas classique.»

Toutes les qualités repérées sur le premier essai, composé en cinq ans «avec des inspirations très diverses mais toujours abstraites», se retrouvent dans Narrow, deuxième livraison de la belle rousse qui a tout cousu main, chez elle à Vienne, suivant le même mode opératoire : compositions, chant et enregistrement maison.

Solennelle et lyrique, martiale, Anja Plaschg imprime son empreinte de plomb dans ses diamants noirs de saison, qu’elle présente idéalement bruts. A commencer par ce Vater, morceau inaugural, chanté par exception en allemand, qui s’adresse à feu son père, décédé en juillet 2009 après une chute de vélo. Servie au piano, cette chanson autour de laquelle Soap & Skin dit avoir articulé tout son album, s’ouvre sous un jour mélancolique, avant de prendre une dimension de plus en plus dramatique, colérique et menaçante, sur un mode symphonique tendu.

Une pure merveille de chant cathartique qui a pris un an d’écriture à Anja Plaschg. A l’écoute, on comprend combien cette promenade, de De profundis en In memoriam, a dû demander à la jeune fille d’énergie, d’une énergie folle qu’on préfère ne pas imaginer.

Sorcier. Le deuxième titre a tout pour effrayer : c’est une reprise du tube français technopopote Voyage Voyage, scié sur les ondes par Desireless, circa 1987. Nouvelle preuve du savoir-faire et de l’inventivité maison, Anja Plaschg tire de cette rengaine une relecture très convaincante, pour ne pas dire magistrale. «Voyage et jamais ne reviens», chante Anja, qui sait de quoi il retourne.

Gothique entre tous, le morceauDeathmental qui débute ensuite sur un mode trip-hop claudicant, peint une toile morbide où la voix, en mode lamento sorcier, a le tranchant d’une lame. Un mélancolique Cradlesong précède Wonder, sorte de blues blanc litanique sous perfusion Nick Cave & The Bad Seeds, et le bref mais poignant Lost, interprété au seul piano, épure à pleurer. On découvre à cette occasion qu’il y a du Tom Waits chez Anja Plaschg.

A l’issue des vingt-neuf minutes d’écoute des huit morceaux en présence, le constat pourrait être : pas un morceau à jeter, la moindre faiblesse même, sur ce Narrow d’autant plus dérangeant et vivement recommandé.

Source : http://next.liberation.fr/musique/2012/04/16/soap-amp-skin-a-meme-la-peau_812152
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Un remix de Matthew Herbert pour le titre "Big hand nails down", commercialisé avec le single "Voyage voyage".

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Mise à jour de sa discographie sur le wiki : Image postée

8 nouveaux pressages, dont son premier mini-album, comprenant ces 4 titres :

The sun

Janitor of Lunacy

Xray heartland

Xray heartland (Fennesz Remix)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Soap & Skin va clore la période "Narrow" avec un 45 tours de 3 titres, pour le joyeux single "Sugarbread".

post-2599-0-24076200-1360097452_thumb.jp

A : Sugarbread

B1 : Me and the devil

B2 : Pray

Ces trois titres n'apparaissent pas sur l'album, mais ils ont été interprétés en live.

"Sugarbread" est en écoute ici :

http://ex.fm/nyyrikki

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
×
×
  • Créer...