Aller au contenu

Django Django


Axwell

Messages recommandés

 

LFW_Django_Django.png

 

 

 

Le mix Beach Boys-LCD Soundsystem, ce n'est pas de moi, mais des Inrockuptibles, pour qualifier Django Django, ce groupe qui devrait faire parler de lui cette année.

Leur album éponyme est sorti aujourd'hui, après de longues péripéties, précédé par ce titre sympathique et légèrement déglingue, "Default". :D

 

Default

 

5060281611055.jpg

La pochette de l'album

 

Citation

2012, l'année de Django Django?

La pop rénovée de Django Django est formidable formidable : avant un album qui en fera peut-être l'un des groupes de 2012, critique et écoute de leur single Waveforms.

Poursuivi par une poisse cruelle (accidents, labels excentriques), Django Django a plusieurs fois manqué son rencart avec une gloire promise et éprise. Comme ses aïeuls évidents de Beta Band, qui eux aussi arrivèrent trop tôt pour se faire piller sans vergogne par la suite de l'histoire, la troupe irlando-écossaise s'est spécialisée dans une dance-music cagneuse, assouplie de refrains angéliques et d'un psychédélisme bienfaiteur.

2012, comme 2010 et 2011 avant, devrait enfin être l'année de Django Django, avec un premier album où Beach Boys et LCD Soundystem ont le même temps de parole, annoncé par un Waveforms qui réforme la pop en une matière gluante, joyeuse, mercurienne, obsédante. Go go, Django Django.

 

Source : lesinrocks.com

http://www.lesinrocks.com/musique/musique-article/t/73514/date/2011-12-04/article/2012-lannee-de-django-django/

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Moui, les petits ajouts électroniques (ou l'effet de répétition dans "Default") sauvent les titres de l'ennui absolu d'un vocal banal, c'est donc vaguement intéressant pour moi mais on est loin du coup de coeur :siffle:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je suis contraint d'être du même avis, et c'est trop rare ;) , que l'admin :P

Certes, ces petits rajouts donne un semblant de coup de jeune ou plutôt de tentative de rajeunissement mais c'est un peu comme si je me faisais une reprise des Beach Boys au début des années 1990. Mouais.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Django Django, un bon «Debut»

Par PHILIPPE BROCHEN

Repéré en 2009, le quatuor londonien a attendu trois ans avant de livrer un premier album énergique, entre harmonies vocales et electro cosmique.

C’était donc ça. Dix questions par mail expédiées à Londres, et les deux mystères se lèvent par la magie des tuyaux. Le premier : si les quatre garçons qui se sont rencontrés à l’Art School d’Edimbourg ont choisi de nommer leur projet musical Django Django, ce n’est pas en hommage au guitariste manouche belge Django Reinhardt. Pas davantage en référence au western spaghetti Django de 1966… «Nous avons tiré notre nom d’un disque intitulé Son of Django. Nous cherchions à sonner comme Liquid Liquid [groupe post-punk new-yorkais ayant œuvré de 1979 à 1985, ndlr], quelque chose avec une répétition», explique l’Ecossais David MacLean, batteur et, surtout, leader-producteur du quatuor le plus attendu de ce début d’année.

La seconde interrogation était, elle, d’ordre temporel : pourquoi, après avoir enflammé le Net et enthousiasmé son auditoire avec le double single Storm et Love’s Dart en 2009, Django Django s’est-il fait désirer trois ans durant, avec pour seul rendez-vous un set - au demeurant plutôt réussi et prometteur - aux Transmusicales de Rennes à la fin de la même année ? «Ce n’est pas un choix : nous avons beaucoup travaillé depuis ces deux morceaux, mais avons été aussi pas mal distraits par nos jobs respectifs en dehors de la musique. Vinny [l’Irlandais Vincent Neff, chant et guitare] travaillait dans un magasin d’antiquités, moi dans une librairie… D’ailleurs, Vinny et moi avions mis Love’s Dart et Storm en ligne avant d’être un groupe. Quand nous avons recruté Jim [Dixon, le bassiste anglais] et Tommy [Grace, clavier écossais], il a fallu repartir de zéro.» Tout en travaillant pour vivre et financer ce premier essai (transformé) justement nommé Debut Album…

Processus. «Nous voulions tout maîtriser : les textes que j’écris avec Vinny - un exercice vraiment marrant, dans lequel on commence par des trucs crades ou drôles, avant d’écrémer, comme si l’on écrivait des courts métrages ; la musique que nous composons le plus possible ensemble, même si avec Vinny nous sommes aussi responsables de la majorité des chansons de l’album. La production, aussi, à laquelle on ne connaissait rien… J’ai même fait la pochette du disque», précise MacLean. Qui, malgré l’ampleur du chantier, dit n’avoir ressenti aucune pression et apprécié l’ensemble de ce processus créatif, quand bien même il n’a pas été toujours simple. «La musique doit être quelque chose de marrant et engendrer du plaisir dans sa création. On essaie donc d’être le plus cool possible et de tenter plein de trucs, sinon on va dans la mauvaise direction.»

Tel est l’ADN manifeste de ce Debut Album et, partant, de la philosophie de ses géniteurs ici résumée. Soit treize titres croisant plusieurs genres (pop, electro, folk, psyché…), cousus main quatre ans durant dans la chambre londonienne de MacLean. Nourri de guitare-basse-batterie, de divers claviers et de machines à bidouiller, le résultat confirme les espoirs placés en ce quatuor qui figure une sorte de Beach Boys du XXIe siècle. Si d’étiquetage il est question, MacLean choisit alors l’estampille pop. «Notre musique n’est pas electro. Ce genre me ramène à mon adolescence dans les années 80 : la breakdance, le smurf, Kraftwerk… Beaucoup de disques étiquetés electro sont, selon nous, sans intérêt.»

Claque. On s’ennuie peu pourtant lors de la visite de ce Debut Album. Energiques, ses quarante-neuf minutes se révèlent relativement compactes et cohérentes, malgré une originalité, pour ne pas dire excentricité, riche de force croisements d’harmonies, de rythmes et de textures. Omniprésentes, les percussions contribuent à tramer cet ouvrage, chant et chœurs référencés Good Vibrations surf music, filiation Beta Band (le morceau initial… Introduction) et Tunng itou.

«La musique, c’est quelque chose de tellement fou, vaste et varié, que l’éclectisme est pour nous la seule voix envisageable, se justifie David MacLean. Cela dit, je pense qu’il y a un fil rouge entre toutes celles que nous aimons (surf, techno, dub, house, rock, folk, calypso, hip-hop, ragga, jusy…) : la créativité, l’expérimentation, la quête d’un nouveau son.»

La première claque de cet album surgit dès le deuxième morceau, Hail Bop, de veine electropop très rythmée, nappée d’effets vaporeux. Mais le chef-d’œuvre du CD est indiscutablement son troisième titre, Default, qui, justement, n’en a pas. Espiègle, inventif, voire dissipé et, osons le mot, hyperactif, ce morceau explore nombre de territoires, stratifie sans limites des couches instrumentales qui, à peine sèches, sont recouvertes de nouvelles. Le morceau-type de club, rythmé et dansant, joyeux, cérébral et rêveur à la fois.

Là où l’on mesure imparablement l’empreinte des Beach Boys sur les Ecossais, c’est à l’écoute du quatrième titre, Firewater. Qu’on aime ou pas (ces voix entêtantes peuvent agacer sur la durée), on ne peut que saluer le savoir-faire maîtrisé du chant incantatoire, voire cosmique, en tout cas habité, de Vincent Neff. Autres morceaux phares : le répétitif Zum Zum et ses chants luxuriants, Wor avec son ambiance sirènes et rockab doo-wop. Saluons aussi, hormis la finesse de son titre, Life’s a Beach. Ou encore l’electro arabisante de l’instrumental Skies Over Cairo.

Quant à l’ultrabidouillé Silver Rays, il résume à lui seul le propos d’un album qui ne devrait pas rester longtemps unique. «On n’a pas tout dit, on en a gardé sous la semelle et l’impatience de mettre le deuxième en route se fait déjà sentir.»

Source : Next Libération

http://next.liberation.fr/musique/01012389769-django-django-un-bon-debut

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Artiste de l'année, je ne sais pas mais "Default" mérite de s'y attarder pour son côté foutraque et tonique. Je ne trouve pas le timbre banal, il colle bien au titre et j'irais jusqu'à dire que cela tranche avec ce qui sort actuellement. Deux morceaux, c'est court pour se faire une idée, et si le fil conducteur semble être la mise en avant des percussions j'ai entendu des trucs plus inventifs et surtout garde en tête que depuis 4/5 ans, il y a eu quelques groupes qui ont déjà brassé 40/50 ans de pop music, le meilleur exemple étant MGMT avec Oracular spectacular (2008).

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
×
×
  • Créer...