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Chairlift


Axwell

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Le groupe Chairlift sort "Something", son deuxième album, le 23 janvier.

Un premier single au titre difficilement prononçable, "Amanaemonesia", donne la couleur, avec un clip plutôt décalé.

 

Petite revue de web, en mots et en images. :shades:

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Le clip de "Amanaemonesia"

 

 

Le clip de "Bruises", extrait de leur précédent album (titre ayant servi à une publicité pour Sony)

 

 

Citation

Chairlift, ascenseur pour l'électro pop

Par CHRISTIAN LOSSON

Passée la façade FM-commerciale, le deuxième album du duo américain nous embarque dans un trip régressif pas désagréable.

Plus Eurythmics que Metric (quoique), l'esthétique électro pop de Chairlift lorgne vers une post new-wave revendiquée. Trop naïf, le procédé «remember» (les années 80's) pourrait virer rapido à l'overdose. Il s'en dégage pourtant, grâce à un étonnant changement climatique et chromatique de leur nouvel album Something maniant ironie, mièvrerie, sincérité , une ivresse contagieuse. Laquelle, selon l'humeur de l'écoute, pourra virer à la gueule de bois FM-commerciale. Ou, au contraire, à une euphorie d'indé quasi subversive, à l'instar du premier titre, Sidewalk Safari.

Après un premier album plutôt réussi (Bruises, 2008), le trio américain a pourtant perdu un membre fondateur, Aaron Pfenning. Rien de redhibitoire. D'autres grands, comme Death in Vegas ou Battles, y ont survécu. Voire se sont grandis. Chairlift est passé chez une major ? Mais le duo Caroline Polachek et Patrick Wimberly n'a pas bazardé un sens de la mélodie mordante, un goût pour le contre-pied vers la rudesse. «The girl at the window covered in ashes/ Smiles grotesquely in the light of day», grince ainsi Caroline Polachek, dont la voix a gagné en densité.

Désormais basé à Brooklyn, le groupe initialement créé dans le Colorado voulait au départ faire de la musique live pour les maisons hantées. Comme ils ont pour cadre (ré)créatif ce qui ressemble à un parc d'attraction, ils pourraient se cantonner plutôt à des mélodies barbe-à-papa. C'est sucré à l'oreille, et ça colle à la mémoire. C'est peut-être pour cela qu'Apple avait repris leur tube précédent pour une pub pour l'iPod nano. On ne grimpe pas au rideau, mais il y a comme un léger frisson de train fantôme. Pas désagréable donc, si on accepte de se glisser dans un trip quasi régressif et faussement douillet.

Source : next.liberation.fr

http://next.liberation.fr/musique/01012376427-chairlift-ascenseur-pour-l-electro-pop

 

 

Citation

Chairlift : écoute en avant-première et interview

Les très sexy et ultra-pop Chairlift, auteurs du tubes absolu Bruises en 2008, reviennent le 23 janvier avec l'excellent et tordu Something.

Comment vous-sentez-vous ?

Patrick Wimberly : Affamé.

Caroline Polachek : Je me sens satisfaite. Ce qui est plutôt linverse daffamé. Nous sortons de semaines assez intenses, avec des concerts et de la promo, et tout sest bien passé. Je suis contente de passer une dernière soirée à Paris avant de repartir à New York jaimerais pouvoir passer ici une journée de plus, une journée tranquille, histoire de profiter de la nourriture dici. Car cest tout ce qui compte, après tout.

Comment vous décririez-vous, en tant quindividus ? Et Chairlift, en tant que groupe ?

Je suis vraiment une personne horrible, je ne me recommanderais à personne. Je suis une salope, je suis une menteuse, je suis terriblement ennuyeuse Je ne suis pas ponctuelle. Mais jaime faire de la musique. Jadore ça.

Patrick Wimberly : (silence) Je parle lentement. Il faut attendre pas mal de temps avant que quelque chose ne sorte. Des jours, parfois

Quelle était lidée initiale, quand Chairlift a commencé ?

Caroline Polachek : Cétait plutôt complaisant, au départ. Nous ne pensions pas que le monde avait besoin de nous, on faisait la musique qui nous plaisait, dabord pour nous-mêmes. Au tout départ, nous voulions faire des chansons folk, mais à base de nappes de synthés ; mais des synthétiseurs qui sonnent plutôt comme des instruments plus organiques, des pianos ou des orgues. Mais ça, cétait au début. Ca a beaucoup changé. Le côté folk est encore un peu là, au niveau des paroles, et nous écrivons parfois des chansons un peu pastorales, panoramiques, il y en a quelques unes sur Something. Mais je nécoute plus de folk, plus depuis que jai quitté le Colorado. Depuis, jai découvert Hot Chip. Un choc : "Hey ! On peut faire de la musique avec des synthés sans que ça sonne super professionnel ! On peut faire ce quon veut !"

Patrick Wimberly : Cest un peu différent pour moi : jai rejoint le groupe huit mois après quil ait commencé. Quand jai sauté dans le wagon, je lai fait parce que jadorais ce quils faisaient, je voulais moccuper avec eux des arrangements, de la production, cest ce qui mintéressait le plus.

Caroline Polachek : Patrick a enregistré nos premières chansons à New York. Jusque là, nous navions fait que quelques démos dans le Colorado, Evident Utensil a été la première vraie pop song que nous ayons faite, et cest Patrick qui sest chargé de lenregistrer. Elle a été très écoutée sur MySpace, je crois que cest à ce moment que Chairlift a commencé à attirer lattention. Mais les choses sont finalement allées assez lentement, au début, du moins pas trop vite. La pub Apple nétait pas encore arrivée, mais on était obsédés par MySpace : on passait notre temps à y publier de nouvelles chansons, sans label, on pouvait publier tout ce quon voulait. On a dabord joué devant une poignée de personne. Puis devant 200 personnes. Puis, le mois suivant, devant 500

Comment le groupe a-t-il évolué ?

Je crois que notre évolution suit simplement celle de nos vies. Nous ne sommes pas un groupe politique, à message, nous ne nous sentons pas investis dune mission. Notre truc est purement musical, et personnel : cest ce que nous voulons écouter.

Et personnellement, en tant quêtres humains, comment avez-vous évolué ?

Nous avons dabord été des poissons. Puis des petites pattes nous ont poussé, et nous avons trouvé la terre ferme (rires) Une longue, longue histoireMais comment nous avons grandi ? Longue histoire aussi. Vivre à New York a été très impactant. Jen avais dabord une image un peu mythique, les débuts sont toujours un peu turbulents, mais une fois que tu ty sens véritablement installé, posé, tu commences à travailler plus sérieusement sur les choses, plus profondément. Les changements sont assez subtils. Mais les plus grands changements sont sans doute venus du fait de tourner pendant un an et demi. De se sentir à ce point isolé, de ne pas sentendre très bien sur la route. Tu peux imaginer ce que ça peut être quand tu vis à plusieurs dans un van pendant trop longtemps Ca nous a détruit. Mais nous ne nous sommes jamais lassés de jouer. Jamais. Nous pouvions être assez tristes et déprimés entre les concerts, même quand les conditions de la tournée se sont améliorées, mais on a toujours adoré nous retrouver sur scène. Cétait paradoxal : cétait émotionnellement de plus en plus dur, mais la situation dans laquelle nous nous trouvions était de plus en plus fantastique. Dun coup, on se retrouve à jouer au Brésil, à Miami, en Australie Ca paraissait impossible. Nous avons signé sur Columbia, la pub Apple est arrivée à peu près quand nous avons commencé à tourner en première partie dAriel Pink, ce qui en soit nous semblait surréaliste, puisque nous sommes dimmenses fans. Pour en revenir à ce qui a changé chez nous, la musique elle-même, les chansons du premier album ont-elles aussi beaucoup évolué pendant cette tournée : elles sont progressivement devenues plus énergiques, plus complexes, polyrythmiques, on a ajouté des portions, des paroles, dans des langages qui nétaient pas lAnglais. Cest comme ça que nous avons supporté le reste. Toute linhibition, la timidité de ne pas toucher aux chansons du premier album nous ont abandonnés, et cest en faisant ça quon a touché la première idée de ce que nous voulions faire sur le deuxième album.

Justement, quelle était cette première idée ?

Littéralement, la première chanson que nous ayons écrite est Sidewalk Safari : une chanson à propos de samuser à rouler sur les gens, dans une ville, avec sa voiture. Nous sommes plus agressifs, en général, sur ce disque. Nous lâchions les chiens.

Patrick Wimberly : Nous navions évidemment pas dans lidée décrire un album complet sur le thème de la violence routière Mais cétait un excellent point de départ. On savait quon tenait quelque chose.

Musicalement, vous cherchiez aussi quelque chose de plus complexe, comme sur la route ?

Caroline Polachek : Oui. Nous avons repris les choses là où nous les avions laissées lors de nos derniers concerts. On voulait un disque plus mûr, plus sombre, comme porté par des influences jazz dégoûtantes pas du jazz classique, quelque chose de vraiment dégueulasse.

Quentendez-vous par mûr ?

Les émotions ne sont jamais pures sur ces chansons, il y a constamment des conflits, des combinaisons un peu "dirty", et je nentends évidemment pas ce mot au sens pornographique. Mais quelque chose de triste nest pas vraiment triste, cest plus subtil. Même chose pour les choses plus positives, qui cachent toujours quelque chose. Nous avons également voulu des chansons assez directes et pop, mais des chansons dans lesquelles il y ait, en permanence, des tensions ; des tensions, voilà sans doute ce que jentends par "mûr", de la joie et du ressentiment dans une même chanson.

Quand le troisième membre du groupe, Aaron, a-t-il quitté le groupe ? A-t-il participé à lécriture de Something ?

Aaron na même pas entendu ces chansons. Il est parti pour travailler sur son propre disque, dès quon a terminé la tournée. A la fin du tout dernier concert. Nous avons arrêté de tourner, et nous nous sommes immédiatement mis à lécriture de cet album, en duo, sans lui. Et quand je dis immédiatement, cest littéralement immédiatement : dès le lendemain, on travaillait déjà. On était tellement excités

Cest assez étrange : la tournée vous épuise, un membre fondateur du groupe part, et vous êtes quand même suffisamment excités pour vous mettre tout de suite à écrire un album ?

Il y a une vidéo, quelque part, qui explique assez bien à quoi ça pouvait, sur la fin, ressembler. Un concert en Australie. Nos derniers concerts avec Aaron. On nous voit, moi et Patrick, jouer torses nus, avec simplement du scotch rose sur les tétons. On termine Bruises, dont la fin était alors une sorte de gros jam rock un peu informe. Je joue de la batterie de manière un peu sauvage, avec mon scotch rose sur les tétons, Patrick se roule par terre en jouant de la basse. Et, plus loin, très à part, Aaron est assis, totalement habillé, en train de détruire sa guitare, lair totalement malheureux. Nous étions, déjà, deux groupes distincts. Lui et nous. Mais sans lui, on sest rendu compte quon écrivait deux fois plus : les compromis forcés ne servent à rien, cétait sans doute mieux que nous nous séparions. Mais il ny a aucun ressentiment entre nous trois. La séparation a été un rafraîchissement, un nouveau départ pour nous tous. Aaron na plus à se battre en permanence contre moi. Et travailler à deux est vraiment génial : les choses se passent beaucoup plus rapidement.

Ca explique la forme qua prise Something ?

Patrick Wimberly : Oui. Les chansons de cet album ont été écrites de manière totalement différentes de celles du premier album.

Caroline Polachek : Le résultat est peut-être plus direct, mais le processus a lui été beaucoup plus complexe.

Complexe au point de prendre presque 18 mois Comment expliquez-vous cette longueur ?

Nous ne nous sentions aucunement pressés. Dune certaine manière, nous avions limpression de mériter de pouvoir prendre un peu de temps pour écrire ce disque, pour arriver au point où nous serions pleinement satisfaits de ce quon avait fait.

Patrick Wimberly : On a passé notre temps à essayer des choses, dans tous les sens.

Caroline Polachek : Nous sommes tous les deux des gémeaux. Si tu crois dans ces choses, ça veut dire que nous avons tous les deux des personnalités multiples, et du mal à prendre des décisions. Cest quelque chose que lon sentait déjà sur Does You Inspire You ?, avec toutes ces chansons qui sonnent de manière différente de lune à lautre. Mais cette fois, nous avons passé suffisamment de temps sur lalbum pour faire le tri, pour que tout ça finisse par se lier et, je pense, pour donner une plus grande cohérence à lalbum. Il y a toujours beaucoup de sentiments contradictoires dun titre à lautre, ou dans une même chanson, mais tout a été consolidé par le temps quon y a passé. Tu demandais quelle était lidée derrière cet album, et quil soit ainsi, mieux consolidé que le premier, faisait partie de nos objectifs initiaux.

Pendant ces 18 mois, vous navez jamais ressenti aucune pression ?

De notre propre part, sans doute. Bien quon nait jamais mis la pression lun sur lautre Mais on devrait plutôt parler de lalbum lui-même : tout ça me semble plutôt ennuyeux pour quelquun qui ne la pas écouté (rires)

Alors, que pouvez-vous me dire de lalbum ?

Il a été enregistré dans le sud de Londres. Les démos ont été enregistrées, en général, à New York, mais la suite sest faite en Grande-Bretagne. Nous y sommes allés parce quon voulait vraiment travailler avec cet homme, Dan Carey, on le voulait absolument. On lavait brièvement rencontré auparavant, et on sentait quil avait la bonne perspective.

Patrick Wimberly : On sentait justement que cétait lhomme qui allait tout faire coller. Il comprenait parfaitement où on voulait aller.

Caroline Polachek : Dan était très honnête quand il pensait que nous allions trop loin. Il nhésitait jamais à nous le dire. "Coupez cette section, il se passe trop de chose à cet endroit !" On avait nos démos avec nous, mais une fois en studio, des dizaines didées nous venaient, on ajoutait ça, et ci, et ça, et ci ; et finalement, ça se transformait en soupe.

Patrick Wimberly : On avait déjà passé énormément de temps à travailler sur ces chansons, tous les deux, de manière un peu fermée : nous avions besoin dune perspective neuve.

Caroline Polachek : Des chansons ont été enregistrées des dizaines de fois. Nous avons quatre versions différentes pour lune delles, qui nest même pas sur lalbum On a essayé des milliers didées.

Ces 18 mois ont donc été très laborieux

Patrick Wimberly : Oh oui. On ne sest pas reposés, pas un seul instant.

Caroline Polachek : Cétait agréable pour nous dêtre dans cet espèce de trou noir, loin de tout, que personne ne sache ce que nous étions en train de faire. Les choses étaient devenues, avant cette "disparition", avec le début de célébrité, un peu compliquées. Tu manges un bout dasperge quelque part et deux heures après ça se retrouve sur un blog Cest assez ennuyeux. Vraiment ennuyeux. Et cest ce qui peut, à la fin, constituer une certaine pression. Alors quen studio, loin de tout, tout le monde se foutait de ce quon pouvait faire. Tu fais une chanson, tu te mets à hurler "Oh putain, je suis tellement excitée !" et personne ne le sait, à peine mon petit ami.

Patrick Wimberly : Mais ce nest pas forcément un besoin de secret. Le plus intéressant, dans ce processus long, est de voir ce que le temps peut développer sur toi et tes chansons. Nous avons écrit Sidewalk Safari il y a, mon Dieu, presque deux ans. On sest immédiatement dit que ce serait la première chanson de lalbum. Et il sest depuis passé tellement de choses, il y a eu tellement de versions, il sest créé tellement de relations variées avec les morceaux ; il ny avait que nous, rien de lextérieur na pu avoir dimpact là-dessus.

Mais vous imaginiez, quand même, la réaction que pourraient avoir les gens en lécoutant ?

Justement. On finit par entrer dans un autre monde. Quand tu écris quelque chose, que tu lenregistres et que tu le publies en deux, quatre ou six mois, les choses sont assez simples, car tu nes pas réellement déconnecté de ce qui se passe autour de toi. Mais quand tu enregistres quelque chose sur un période dun an et demi, tu finis par ne pas du tout être affecté par le monde extérieur, par ne même plus imaginer la réception que les gens pourront avoir. Cest assez effrayant.

Caroline Polachek : Ca prend tellement de temps, à exister dans le monde réel, quon finit par avoir limpression que ça nexiste justement pas. Que cest virtuel. Un truc sur mon ordinateur, et cest tout. Mais cétait peut-être un peu différent pour moi. Jai un peu pensé à leffet que les chansons pourraient avoir sur les gens en les écrivant. Mais jimaginais, plutôt que telle ou telle chanson soit destinée à telle ou telle personne, quelle soit liées à un contexte, à un moment de vie. Que telle chanson pourrait être jouée avant daller à une soirée, pour se mettre en joie. Ou dans une voiture, pendant un trajet : je voulais une chanson qui puisse être écoutée en voiture, sous champignons, en pleine forêt Ou une semaine après avoir écouté un morceau funk des années 70, je voulais que Chairlift puisse avoir une chanson qui me fasse ressentir la même chose quand je me ballade dans la rue

Et maintenant que lalbum est terminé, et quil est ce quil est, assez différent du premier, arrivez-vous à imaginer ce que les gens vont en penser, y trouver ?

Jimagine que si les gens nous découvrent avec Something, ils pourront peut-être être un peu perdus. Sils nous connaissaient avant, jespère que ça leur plaira Mais quoiquil en soit, jespère que les gens seront touchés par les chansons ; lalbum est plus basé sur les émotions, plus personnel, plus profond. Idéalement, jespère que les gens auront limpression que les émotions quils trouvent dans Something ne viennent pas de lalbum, mais deux-mêmes. Jai limpression de pouvoir utiliser mes albums préférés comme des armes, comme des outils. Je pense par exemple au premier album de Prodigy, que jécoute pas mal ces derniers temps : je nen suis plus lauditeur quand je le passe, je me transforme en agresseur, je midentifie à sa violence. Quand jétais adolescente, jétais littéralement obsédée par Fiona Apple. Et quand jécoutais ses chansons, à aucun moment je navais limpression de savoir ce quelle ressentait elle : tout me semblait venir de moi.

Mais Chairlift a une position compliquée : pop mais avec un rapport très particulier aux genres, aux codes, à limagerie

Oui. Le symbole de cet album est ce serpent à deux têtes. Le serpent est beau, dangereux, imprévisible. Nous sommes tous les deux gémeaux. Cest notre deuxième album. Et Something est drôle, et profond, il sy passe beaucoup de choses.

Et ce titre, Something, nest-il pas un peu réducteur ? Lalbum nest-il rien de plus que "quelque chose" ?

Cest comme ça quon le ressent. Cest notre bataille continue contre le rien. Cet album nest pas rien, puisquil est quelque chose, parce quil existe. Mais "quelque chose" peut aussi être compris comme dans lexpression "cest quelque chose !" ; cet album nous semble avoir plus de poids que le précédent. Et ce nest pas rien (rires)

Source : lesinrocks.com

http://www.lesinrocks.com/musique/musique-article/t/76288/date/2012-01-19/article/chairlift-ecoute-en-avant-premiere-et-interview/

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Décidément, les grands esprits se rencontrent ! :D

Après Austra, j'ai découvert Chairlift hier et j'ai pu écouter leur 2nd album ... je trouve ça assez sympa. Rien de révolutionnaire mais une musique "fraîche" qui met de bonne humeur :happy:

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Je n'ai entendu que des extraits de ce deuxième album. Ca a l'air sympa, mais à voir si ça me plaira du début à le fin du CD. J'ai peur de rester un peu sur ma faim. :unsure:

Le single "Amanaemonesia", rien de révolutionnaire effectivement, mais l'ensemble musique-voix-clip fonctionne bien je trouve. :happy:

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Tiens après l'avoir découvert hier, je constate que j'ai le titre en question dans ma bécane ... depuis une dizaine de jours via le sampler de Tsugi (Magazine Electro/indé)

Voici l'article qui leur est consacré ce mois-ci

CHAIRLIFT, une vie sans Jobs

(par François Blanc)

L'entêtant "Bruises", popularisé par une publicité en 2008, leur a valu un succès aussi fracassant qu'envahissant. Comment rebondir après un tel tube ?

Ce n'est pas encore ce coup-ci que Chairlift et sa meneuse de revue Caroline Polachek deviendront les rois inconstestés de la planète pop arty en provenance de Brooklyn. Il ne fait pourtant aucun doute qu'il y a chez ce groupe une bonne dose de génie. C'était transparent sur les deux immenses tubes de son premier album "Bruises" (choisi pour illustrer une publicité ipod en 2008) et "Evident Utensil", c'est toujours flagrant ici. Mais entre-temps, Chairlift a changé, avec le départ de son fondateur Aaron Pfenning (expliqué simplement par Caroline : "C'est toujours difficile d'être dans un groupe avec son ex") et la promotion du troisième larron Patrick Wimberly, pas plus bavard en interview pour autant. Hormis les participations éclairs de copains comme Jorge Elbrecht, leader de Violens et nouveau petit ami de Caroline, ce deuxième album a donc été composé en duo "dans l'arrière-boutique de Sven, un antiquaire de Brooklyn".

La star, c'est bien Miss Polachek qui règne sur le cool de Williamsbrug, compositrice et interprète aux talents variés et au charme infini. Adulée par les magazines de mode, elle réalise des clips et collabore avec Violens, Washed out, Diplo et le reste de la "crème de la crème" locale. Incarnant le fantasme hipster, elle en assume les codes, jusqu'au septième commandement : pour maîtriser le cool, tu joueras avec le pure et de l'"uncool". Caroline reprend justin Bieber, confesse un amour sans bornes pour "les débuts d'Indochine et de Mylène Farmer" (une année en Belgique l'aura ouverte avec la "culture francophone") et s'inspire d'une soirée à Los angeles avec "un saxophoniste cradingue qui improvisait sur de la house old-school au tempo ultra-ralenti" pour donner un côté "jazzy rance, version futuriste des années 30" au morceau "Ghost tonight".

On pourrait craindre l'overdose des postures, mais Chairlift s'en tire avec humour décapant. Exemples sur le très Tom Tom Club "Sidewalk safari" (litteralement "Safari de trottoir"), où Caroline rêve de rouler sur tous les piétons qu'elle croise et "Amanaemonesia" qui décrit une maladie imaginaire et s'accompagne d'une vidéo hallucinée. Inspirée par une chorégraphie sur Youtube "du boléro de Bejart vec un danseur ressemblant à une statue alien aux mouvements psychotiques" et des mouvements de mains décrivant "un genre de monstre marin à mandibules ou des poils qui sortent de la bouche", ce clip transforme la chanteuse de ballet légèrement timbrée. Il y a toujours mille idées dans la caboche de Caroline, mais outre ces deux morceaux parfaits, le reste est plus instable. A côté du très catchy "Wrong opinion" ou de la jolie ballade "Cool as a fire" ( et son côté "Liberian girl" de Michael Jackson), on retombe souvant dans le cheesy à outrance ("I belong in my arms") voir même l'anodin ("Turning"). Une moitié très solide, c'est déjà un exploit en 2012, mais Chairlift a tout pour faire l'album parfait. Rendez-vous au troisième ?

Le site du mag met à disposition l'album en streaming :happy:

Modifié par mindscape
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Je suis fan de Bruises et Evident Utensil que je m'écoutais en boucle à une époque... :coeur: Il faut que j'écoute plusieurs fois Amanaemonesia pour m'habituer. Après je voterai.

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Un clip interactif pour le nouveau single de Chairlift : Met before

Pas mal ! :D

Les histoires sont un peu "abracadabrantesques", mais l'idée est plutôt sympa (ou comment inciter l'auditeur à écouter plusieurs fois le titre... :D )

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