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2 résultats trouvés

  1. mindscape

    La Pyramide (Serques)

    Comme le nuage de Tchernobyl, le séisme qui a fait connaitre au reste du monde la New-beat, les premiers temples dédiés au style jusqu'à la mutation de sa techno hardcore ne s'est pas arrêté à la frontière. L'onde choc a traversé le Nord-Pas-de-Calais attirant les frontaliers à danser jusqu'à l'aube, écumant parfois plusieurs clubs au fil des apparitions des établissements. Depuis des années, les radios avaient inconsciemment préparés le terrain en diffusant massivement les titres passés inaperçus dans les autres régions de France. "Spike Jones" de Telex, "Money is Honey" de Zinno ou "Where are you?" de 16bit. Tout amateur de musique dance, habitant cette région, dira qu'il avait découvert sur Fréquence Nord, Radio Corsaire ou Radio Metropolys. Puis au printemps 1988, "Cocaine" de The Maxx annonçait les festivités. En quelques mois, la programmation radio s'en est retrouvé transformée. Un an après, les badges smiley se vendaient comme des petits pains et envahissaient le collège, je me revois découvrant l'album d'Amnesia diffusé à la cantine ou "Jesus love the acid" de The Electric Ecstasy club" qui sortait d'un Ghetto blaster qu'une fille écoutait dans les toilettes. Même mon père adorait les détournements du "Delit d'initié" du groupe Scandale ... Quelque chose avait changé. J'étais trop jeune pour sortir, enfin non, je n'étais pas dans la "bonne" famille. Ceux qui sortaient, c'était mes cousins tout juste majeurs qui n'avaient que quelques kilomètres à pied pour sortir dans une boite à la Panne. Habitant la cambrousse avec des parents qui n'avaient pas encore le permis, je n'ai pas été habitué à partir sur un coup de tête pour sortir. Puis j'étais trop passionné parce que j'entendais à la radio, enregistrant ces nouvelles musiques, même si c'était avec quelques semaines de retard par rapport au clubber. S'il y a bien eu un fil rouge témoin de cette mutation, c'est celui d'un club en France : La Pyramide de Serques. Les publicités radios relayaient pendant la seconde partie des années 80 les artistes qui se produisaient tous les week-end. Si la boite annonçait la chanteuse Sandra à la fin de l'année 1986, trois ans plus tard, c'est la première fois que j'entendis parler du groupe Technotronic avant l'explosion que l'on connait. Mais quelques mois avant, c'est surtout "Ciel mon Mardi" qui lui fit une sale publicité. Localement, ce sera Evelyne Thomas qui sera chargée de redorer le blason de la boite qui s'était inscrit dans la tendance. Les doigts dans la prise (FR3) : Pyramide / Skyline / Newbeat / Acid-house J'ai vécu l'automne 1991 comme une seconde onde de choc. Alors que les radios diffusaient un mélange improbable entre le meilleur et le pire, prenant soin d'écarter l'héritage de la Newbeat, Radio Metropolys pris le pari fou de programmer une émission entièrement dédiée à la techno qui s'imposaient dans ces grands temples avant que la naissance de M40 lui coupe le sifflet (suite à la fusion entre Maxximum et Metropolys). Pour se rendre dans les grands clubs belges, il fallait faire des kilomètres de plus par rapport aux Lillois (deux heures à Anvers, un bonne heure pour Menin) et dans les relations de Lycée des fans du genre car tous allaient plutôt dans les clubs généralistes situés entre Dunkerque et Cassel qui se permettaient de tout mélanger. Pour se rendre à la Pyramide, il fallait également faire une petite heure. Pris dans les études, je me suis dit que ce serait pour plus tard. Je me suis rendu pour la première fois deux ans plus tard pour fêter la fin d'un semestre avec quelques amis qui m'avaient proposé d'y aller. Le club avait suivi les tendances en diffusant des titres allant "The first rebirth" de Jones & Stephenson au "Can you see it" de Kafé. On y est retourné plusieurs fois. Généralement, on y allait entre minuit et cinq heure du mat. Comme son nom l'indique, l'établissement avait une forme pyramidale (elle avait même fait l'objet d'une couverture du magazine Trax, il y a une paire d'années), je crois qu'on pouvait la distinguer à plusieurs kilomètres grâce au faisceau lumineux qui était diffusé vers le ciel. L'intérieur était construit comme une pyramide inversée, les bords étaient surélevés par rapport à la piste centrale, il y avait une scène en face pour les artistes qui s'y produisaient. J'ai déniché quelques vidéos d'époque, pendant ses heures de gloire. Le 05.11.1989 Le 07.07.1990 (Live d'Amnesia) Le 21.07.1990
  2. Ecstasy Club est un duo composé de Andy Welsh et Carl Phillips. Dans les années 1988, sort ce titre qui traversera les frontières de l'Angleterre, pour se rependre comme une trainée de poudre à travers l'Europe. Connu jusqu'en Italie, c'est le titre "Jesus love acid" (Jesus aime l'acide) qui réunira le public de la scène belge et franco-wallone dans des clubs comme le Skyline ou le Boccaccio Life. Jesus Loves The Acid - Official - The Ecstasy Club (1988) Ce sample repris d'un discours du pape Jean Paul II, en Irlande, septembre 1979, sera l'amorce qui ameutera le public vers le dancefloor. Voir à 3min55.
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