On The Beat

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Variations orthographiques du nom du label dans l'index :

  • On The Beat


On The Beat est l'un des premiers des huit sous-labels de sa maison mère, le label français indépendant Happy Music. Il est apparu en 1988.


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Steve Walsh - Let's get together
tonite

Premier disque du label, en 1988.

Les 2 premières années, les sorties alternent entre Pop Electronique (Steve Walsh par exemple) et premiers hits House tels que Hithouse avec "Jack to the sound of the underground", Kraze avec "The party" ou les premiers singles de Cappella (entre autre "Bauhaus"). Le premier hit dépassant largement la sphère club arrive en 1989, il s'agit de "Pump up the jam" de Technotronic.

Reprenant la même recette, vocal rappé sur instrumental House, mais à la sauce francophone, Benny B. décroche son premier tube avec "Vous êtes fous !".

Les sorties de 1991, que ce soit en Dance ou en Rap "commercial" ne retiendront pas vraiment l'attention du public.

C'est en 1992 qu'arrive le problème posé par le fait de regrouper sur un même label les productions plus pointues que ce soit en Garage (Simone avec "My family depends on me") ou en Techno/Trance (Moby avec "Go" ou "The bouncer" de Kicks Like A Mule) avec des productions Eurodance plus commerciales (Lee Marrow avec "I want your love"). Happy Music décide alors de créer de nouveaux labels ayant chacun leur thématique : House & Garage seront confiés à Feel The Rhythm, Techno & Trance à Overdance!. On The Beat est donc recentré sur la dance et les productions plus commerciales à partir de 1993.

Les succès s’enchaînent cette même année 1993 avec Not Real Presence et son "Chiki chika", la "Batucada" de DJ Dero ou le son plus dur de Zentral avec "Que idea!".

Cependant, l'année suivante, le marché de la dance étant saturé, peu de singles connaissent les faveurs du public.

L'année 95 est marquée par un nombre très réduit de singles, 6 au lieu des 30 ou 40 des années précédente, la raison principale étant le succès croissant de la House réservée à Feel The Rhythm. Pour leur permettre de co-exister, Feel The Rhythm sera recentré sur une House plus "exigeante" et d'influence américaine, tandis que On The Beat récupérera la House plus progressive et commerciale venant d'Europe.

En 1996, Hysteric Ego avec son "Want love" devient un hit club. La même année On The Beat signe le premier titre de Gala, "Everyone has inside" qui sera un échec alors que le suivant, "Freed from desire" un énorme tube sorti chez le concurrent Scorpio Music. Autre "transfert", mais dans l'autre sens cette fois, On The Beat sortira Full Intention "Uptown Downtown", dont le single précédent était chez Scorpio Music, mais là encore ce sera un échec.

L'année se termine avec le succès de Sex Alarm et son titre qui ne peut mieux porter son nom, "Siren".

1997 est quelque peu noyée par les productions House qui n'arrivent pas à concurrencer Feel The Rhythm. Le titre de La Fuertezza, "2 the night", surnagera pourtant au dessus des autres. L'autre bémol de l'année est l'accumulation de nouveaux singles et projets alternatifs d'artistes auxquels le public ne s'intéresse plus vraiment (Tony Di BArt, Alex Party ou Puma qui est un alias de Disco Blu). En fin d'année pourtant, le single de Juice T "Love U for life" arrive à s'imposer.

1998 étant l'année de la Disco House, c'est DJ Pierre (2) (l'italien) avec "I feel love" qui perce. Mais le plus gros succès est la reprise de "Kung fu fighting" façon disco-Rap par Bus Stop.

Après une année aux sorties plus confidentielles, 2000 commence sur le succès de OnePhatDeeva, leur morceau "In & out of my life" comportant 2 samples de morceaux à succès. Amber et son titre "Sexual" confirmera la tendance Pop House vocale prise par le label.

En 2001, le morceau de MG Mike, "Sex love", construit sur des éléments de 2 morceaux sortis chez Happy Music (Sweet Drop & DJ Pierre (2) - I feel love) reprend la même recette que OnePhatDeeva. L'ajout de gémissements érotiques lui ouvrit la voie vers toutes les discothèques.

En 2002, deux versions des "Mille et une nuits" sortent. La version de Back To Basics sur On The Beat se démarquera. A cette période, le label ralentit fortement la cadence des sorties et se dirige vers une musique plus commerciale et moins club.

Hormis les succès en demi-teinte de la version dance de "Seven nation army" par Punk Division et du single en solo d'Arsenium du groupe O-Zone, en 2004 et 2005, aucune sortie ne sera plébiscitée par le public.

Les trois dernières sorties seront l'album et les deux singles de Jumpy le kangourou, musique totalement orientée vers les très jeunes et très en vogue à cette période. Cette ultime tentative de relancer les ventes ne sauvera pas le label. Dans un contexte de réduction des coûts et de recentrage autour de sa maison mère Happy Music, il fermera début 2006.


Curieusement, On The Beat semble renaître de ses cendres début 2014. Le style est Electro et correspondrait pourtant clairement mieux à l'étiquette plus "dure" de Overdance!. Mais cette réapparition sera de très courte durée.

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