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Squeegee


Leto

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Squeegee est un groupe de rap français apparu (et disparu ?) en 1997. Un album et 3 singles sortiront dans le commerce.

 

Le premier single, "By your side" a son petit succès et lance leur carrière. C'est celui que j'aime le moins des 3.

Squeegee_0008944.jpg

 

 

By your side

 

Le titre a peut-être été utilisé dans une BOF. Il y a eu un CDS et un Digipack, les 2 avec le même contenu (3 titres).

 

Le second single s'appelle "Money B (Pour une poignée de dollars)" et perso j'adore !

Squeegee_0011018.jpg

 

 

Money B.

 

Texte engagé dénonçant l'appât du gain facile qui détruit des vies, notamment celle du délinquant. Le pressage de la photo est le CD 2 titres édition limitée : le CD est découpé (à peu près) comme une carte de crédit. Interdiction de le mettre dans un lecteur CD d'ordi ou d'autoradio, c'est d'ailleurs écrit sur le carton portant le CD <img alt=" src="/emoticons/sound_langue.gif">

Il existe aussi un CDS classique ainsi qu'un CDM.

 

Le 3ème titre est mon préféré : "Rappelez moi ces temps"

Squeegee_0002492.jpg

 

 

Rappelez-moi ces temps

 

Encore un texte engagé, dénonçant une humanité détruisant l'environnement et méprisant son prochain, comme si les ravages de l'esclavage ne nous avait rien appris...

Je suis fan de cette musique "de film d'horreur" et des "ouuuuuuuuuuu" du rappeur et du refrain, bref j'aime tout :D

 

Enfin la pochette de l'album :

Squeegee_0008405.jpg

 

Je ne l'ai pas écouté depuis très longtemps, je ne peux donc pas trop en parler <img alt=" src="/emoticons/sound_langue.gif">

 

Squeegee est sur le site, avec 8 pressages référencés à ce jour :happy:

==> Discographie.png

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Tiens, c'est marrant, pour avoir cartonné en clubs avant l'autre, je pensais que Money B était le premier single et By Your Side le deuxième.

Bref, pourtant fan du rap à cette époque là (1996-1999), ce groupe-là ne m'a pas trop marqué, même si je garde un souvenir sympa du gimmick sifflé du refrain de Money B.

Modifié par SMR
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Posté (modifié)

Tiens, c'est marrant, pour avoir cartonné en clubs avant l'autre, je pensais que Money B était le premier single et By Your Side le deuxième.

Il est possible que je me sois trompé sur l'ordre, mais j'ai dû faire des recherches quand j'ai créé la disco :P

Si quelqu'un se souvient précisément de l'ordre de sortie, qu'il se manifeste ! :D

Modifié par sanlogik
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Moi c'est l'inverse de SMR, je détestais le rap à l'époque, mais maintenant j'adore "Money B"! En particulier l'intro et la partie musicale avec le gros kick bien bourrin! Je l'écoute encore tres régulierement.

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Tiens, c'est marrant, pour avoir cartonné en clubs avant l'autre, je pensais que Money B était le premier single et By Your Side le deuxième.

Bref, pourtant fan du rap à cette époque là (1996-1999), ce groupe-là ne m'a pas trop marqué, même si je garde un souvenir sympa du gimmick sifflé du refrain de Money B.

Idem que toi SMR,j'ai toujours cru que "money b" était leur 1er single,peut-etre est-ce du aussi au fait que ce titre était matraquer sur SKYROCK.Par contre a contrario de toi ce groupe m'avait marquer surtout avec le titre "money b" que j'écoutais régulièrement dans mon baladeur :D J'ai également pas mal accrocher a "by your side",en revanche "rappelez moi ces temps" ne m'a pas laisser un souvenir imperrissable.

Modifié par Eurodacer69
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Je confirme, c'est bien Money B qui était sorti en premier, et By Your Side le follow up.

J'aimais plutôt bien (enfin je ne les zappais pas ;) ), mais je ne réécoute jamais ce genre de trucs. C'était vraiment tout à fait dans la mouvance "hip-pop" de la fin 90's apparue après le succès de Gangsta's Paradise façon Coolio, couplets rappés, ambiance musicale plutôt sombre, refrains chantés et plus enjoués. En Allemagne, la tendance avait carrément bien pris, en France ça a été beaucoup plus épisodique. Quelques années après, Sko étaient un peu sur le même créneau, même si ça a sûrement été moins "marquant" que Squeegee.

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Ha oui, Sko, mais aussi Organiz la même année. Et chez nos voisins outre-Rhin et outre-Atlantique, y avait les fameux Down Low et Black Attack. Et tout ce petit monde marchait bien en clubs en tous les cas et surtout sur les compils dance.

Modifié par SMR
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Down Low, c'est entre autres à eux que je pensais en parlant de l'Allemagne, vu que leur style est assez proche de ce qu'a fait Squegee après et que c'était une prod allemande. Avec eux, ceux du genre qui marchaient le plus là-bas étaient C-Block et Nana, le rapper de Darkness, produit par Fun Factory, mais ça mériterait un autre topic ! :P

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OK, je change l'ordre dans la discographie, merci à tous ^^

PS : si quelqu'un sait aussi à quel moment est sorti l'album par rapport aux singles, ça m'intéresse :P

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Bof, trop entendu ces choses à l'époque et c'est suffisant :P (copier/coller pas mieux)

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OK, je change l'ordre dans la discographie, merci à tous ^^

PS : si quelqu'un sait aussi à quel moment est sorti l'album par rapport aux singles, ça m'intéresse :P

La réponse ci-dessous, via un article sur le groupe paru en 97 dans Home Studio et reproduit sur une page perso :

http://franck.ernould.perso.sfr.fr/squeegee.html

Squeegee

L’ailleurs du groove

Le premier album de ce groupe originaire de Besançon, directement signé par Mercury, défraie déjà la chronique : ils l’ont enregistré et en partie mixé chez eux, avec Manu Dibango en invité de marque ! Bref, un parcours sans faute. Franck Ernould

C’est un peu le monde à l’envers : Florent Prabel et Fabrice Guillaume, respectivement producteur/ingénieur du son et programmeur de Squeegee, ont commencé et terminé l’interview en nous assurant de l’intérêt qu’ils portent depuis longtemps à “Home Studio”, qui les a accompagnés tout au long de leur évolution et de leurs expériences musicales. Ces deux-là ont bien des points communs : ils commencent à bidouiller les claviers et les samplers dès 1988/89, et travaillent parallèlement tous deux comme DJ’s. “Je jouais de la guitare (pop/rock), je m‘enregistrais, et je me suis assez vite demandé pourquoi mes cassettes n’avaient pas le même son que les disques !”, déclare Florent. “Lorsque j’ai rencontré Fabrice, fan de Depeche Mode entre autres, nous nous sommes mis au sampler (Ensoniq), puis à la programmation sur Atari (Cubase), tout en restant dans un domaine musical qui nous était déjà propre. En tant que DJ’s, nous étions exposés à de très nombreuses influences, qui nous ont permis de nous forger une culture musicale très diversifiée, tout en gardant chacun notre style”. C’est bien cette diversité qu’on ressent à l’écoute de leur premier album, sorti récemment chez Mercury : les voix (en français et en anglais) sont indéniablement rap, mais les sons et les ambiances vont bien au-delà de ce qu’on entend trop souvent dans ce style musical. Chez Squeegee, les samples ne sont pas au premier plan !

Deux plus deux

Revenons en 1990. Florent et Fabrice rencontrent Jean-Louis Tilburg, pas vraiment branché sur l’aspect purement musical, mais davantage sur les mots : son travail de fin d’études (il est en maîtrise d’anglais) est un lexique rap ! C’est par son intermédiaire que Florent et Fabrice font peu après la connaissance de Milton Mac Alpine, un rappeur/breakdancer londonien. Deux musiciens d’un côté, deux rappeurs de l’autre, mais il s’agit d’abord et avant tout d’un ajout d’influences plutôt que d’un radical changement de cap musical.

À cette époque, F & F réalisent et “produisent” des maquettes chez eux, pour les petits groupes pop de Besançon qui les sollicitent pour profiter de leurs deux Ensoniq EPS, du Tascam 8 pistes cassette, de leur D-20, de leurs effets... Ils se frottent ainsi à d’autres mondes musicaux que le leur, ce qui est toujours profitable. Les collaborations sporadiques avec Jean-Louis et Milton se transforment tout naturellement, vers 1992, en un travail plus suivi sur des morceaux construits. Le matériel évolue également, mais très progressivement : “Je ne crois pas au matos génial, mais plutôt au mec génial qui sait se servir du matos qu’il a”, précise Florent. “À cette époque”, renchérit Fabrice, “nous étions obligés de revendre nos “anciens” claviers pour en acheter de nouveaux. Aujourd’hui, nous cherchons à racheter ceux que nous avions revendus à l’époque : Juno 106, Juno 1...! Il n’y en a qu’un que nous avons conservé jusqu’à aujourd’hui : le Roland Pro Mars”. Les deux hommes rendent d’ailleurs hommage au magasin Data Music de Besançon, qui a toujours su les aider techniquement et ne pas s’acharner sur eux les mois où ils ne pouvaient pas régler les traites de leurs Ensoniq ASR-10, payés sur deux ans !

Une signature plus tard

Un beau jour de 1996, le groupe “Djam & Fam” vient donner un concert à Besançon. F & F sympathisent avec eux,au point que, signé chez Warner, le groupe leur demande de produire leur album dans leur home studio ! Pour l’occasion, Warner débloque un budget permettant de louer du matériel audio supplémentaire : plusieurs DA-88, une console Soundcraft, des effets de studio pro... Squeegee en profite pour peaufiner quelques morceaux. La qualité atteinte par “Money B” et “By your side” pousse le groupe à démarcher PolyGram Éditions, où, enthousiasmés, les responsables les poussent à aller voir Mercury, label faisant partie de la même firme. Scénario identique : Mercury n’est pourtant pas célèbre pour son côté “rap”, mais Squeegee est signé d’emblée, sans recours à un producteur ou à un studio extérieur.

Le coup d’essai consiste à sortir un premier single dès janvier, puis un second en mai, tout en lançant l’enregistrement d’un album complet, dont la sortie est prévue pour fin 97. Quelques mois d’adaptation à ce changement de vie sont nécessaires (une signature sur un grand label, ça change tout !). Après location de matériel supplémentaire, les quatre membres du groupe mettent en boîte neuf nouveaux morceaux, sans se presser, sans rien changer à leurs méthodes de travail. Fruit d’un bon mois de travail intensif, l’album sort mi-octobre...

Du home studio...

C’est chez Florent que tout est enregistré. Sa configuration actuelle reste typiquement home studio : Yamaha 02R, NS10... Tout le premier album y a été composé, programmé, enregistré (sur DA-88), et même mixé pour quatre titres. Généralement, 16 pistes suffisent, avec parfois des pointes à 24 lorsque les pistes de chœurs et les différentes versions se succèdent. À ce propos, F & F arrangent “sur le tas”, sans rien écrire, toujours en avançant. Ils bâtissent les programmations de leurs morceaux avec les sons d’origine des cartes de leurs Roland XP-80, quitte ensuite à les remplacer, piste par piste. Quant aux samples, ils ne servent qu’à concourir à une ambiance musicale précise. “Même si nous samplons une batterie, par exemple, il ne s’agit en aucun cas de la mettre en boucle, mais plutôt d’en prélever chaque son afin de nous en servir pour réaliser nos propres patterns. Nous nous servons bien sûr de loops, mais loin derrière, dans l’arrangement”.

Pour les prises acoustiques, travailler en home studio est toujours délicat. Comment diable ont été réalisées les prises de voix, de chœurs, de saxo, de guitares sur l’album ? “Comme on a pu !”, avoue Florent. “C’est une fatalité, chaque fois que nous faisons appel à un élément extérieur au groupe, il n’a jamais le temps... Alors, les comparaisons “en situation” de micros ou les positionnements au quart de poil, il faut souvent oublier ! Notre unique micro est un Rode NT2, on le place et on y va. Manu Dibango, invité sur notre album, a éclaté de rire losqu’il a découvert notre studio et qu’il s’est retrouvé à jouer dans notre cabine de prise, une douche !!! Le principal, c’est que ça sonne bien à la base, et il faudrait vraiment s’y mettre pour “faire” un son pourri à Manu ! Il a improvisé, dans la bonne humeur, sur bon nombre de titres de l’album. Nous n’en avons gardé qu’un seul, le plus long (“Sexy Groovy”)”.

... à ICP !

Les quatre titres correspondant aux deux premiers singles du groupe avaient déjà été, nous l’avons vu, mixés à la maison. Pour le reste de l’album, Florent saisit sa chance d’aller mixer en un endroit mythique qu’il connaît déjà pour y être allé sans Squeegee : ICP, à Bruxelles. “J’aime bien ce studio, il a une âme, un beau palmarès très rock, et les gens qui y travaillent sont vraiment géniaux. Avec Djoum, qui a mixé l’album là-bas, l’entente était totale. On le faisait rigoler parce que nos expressions et nos méthodes de travail ne sont pas vraiment conventionnelles, mais il nous comprenait parfaitement”. Le dépaysement n’est pas énorme, comparé aux installations domestiques de F & F : ils s’y sentent à la maison, un peu dans une ferme-auberge - une ambiance familiale, où même le chien de Florent a été admis...

Quant au mastering, il a eu lieu à Londres, à Metropolis. Pour l’anecdote, juste après, Florent et Fabrice étaient invités, pour une semaine à Real World, à l’initiative de PolyGram Éditions : 30 artistes, en développement ou non, étaient réunis là-bas pour travailler ensemble, et voyaient les cinq studios de Real World mis à leur disposition. Nos deux compères ont eu le plaisir d’une rencontre impromptue avec Peter Gabriel, qui garde pour Besançon une sympathie toute particulière : il y a donné son dernier concert avec Genesis !

L’album crédite Florent de l’enregistrement/production, et Fabrice des programmations. En fait, la situation n’est pas aussi tranchée. Fabrice produit aussi et il sait enregistrer, tout comme Florent programme à l’occasion des sons de synthé ou des séquences. Cette répartition “officielle” des rôles indique davantage des domaines d’efficacité maximale que des zones réservées. Nous l’avons dit, l’album de Squeegee surprend par sa personnalité et sa maîtrise sonore : à tel point que s’il nous était arrivé tel quel d’Angleterre ou des USA, son accueil aurait sans doute été plus enthousiaste au niveau des grands médias. Au moment de l’interview (fin octobre), Squeegee revenait du festival Nancy Jazz Pulsations et avait encore quinze dates de concert en perpective. Ce n’est donc pas avant l’année prochaine qu’ils pourront travailler sur leur second album, que nous attendons pour notre part avec curiosité et bienveillance...

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Merci pour l'interview ^^

Par contre ça dit que l'album est sorti après les 2 premiers singles, mais on ne sait pas ce qu'il en est du 3ème single :P

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S'il n'en est pas du tout question alors que l'article est précis, c'est qu'il doit y avoir une raison, non ? ;) Le 3eme single est sorti après l'album et ne devait tout simplement pas encore être envisagé au moment de la parution de cet article.

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Posté (modifié)

Je n'y avais pas pensé :D

A ma décharge, ils disent que l'album est sorti fin 97, ce qui m'a laissé supposer un truc genre décembre, laissant peu de place au 3ème single pour sortir après (il est aussi de 97). Mais au final ils sont ptet sortis ensemble, le même jour ou avec 1 semaine de décalage, comme ça se fait habituellement avec une sortie d'album pour faire un max de "bruit".

Edit : hypothèse confortée par les pochettes, aux visuels très proches.

Modifié par sanlogik
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J'aimais plutôt bien (enfin je ne les zappais pas ;) ), mais je ne réécoute jamais ce genre de trucs. C'était vraiment tout à fait dans la mouvance "hip-pop" de la fin 90's apparue après le succès de Gangsta's Paradise façon Coolio, couplets rappés, ambiance musicale plutôt sombre, refrains chantés et plus enjoués.

A la meme époque et dans le meme style il y'a eu BLACK ATTACK "bang bang",grosse tuerie ce titre.J'adorais ce morceau et l'ambiance glaucque qu'il dégageait.Je me rappel meme avoir chouré le CDS a la FNAC mais ça faut pas le dire chutttttttttt :D:laugh:

Modifié par Eurodacer69
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Ha effectivement, je n'avais pas remarqué mais ils ne se sont pas emmerdés pour les pochettes... Un bon gros zoom sur le tractopelle et c'est réglé! :D

Modifié par SMR
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A la fin du paragraphe "une signature plus tard", la date retenue pour la sortie de l'album est mentionnée comme étant mi-octobre. Je ne pense pas que Rappelez-moi ces temps était sorti à cette période, mais novembre ou décembre, ça pouvait en effet coller ! ;)

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